Kinshasa, 12 décembre 2022 (ACP).- Cinquante (50) femmes membres des différentes structures féminines ont été formées sur l’éducation financière et la création d’emplois, au cours d’un atelier organisé le weekend à Kinshasa, a appris l’ACP lundi de Mme Marie-France Ndona Miezy, secrétaire exécutive de la Fondation Ismaël Franck Bukasa (ISFRAB).
« Cet atelier d’un jour vise à outiller les femmes, parmi lesquelles les veuves, les filles-mères et femmes seules, à mieux générer et gérer ses finances afin de devenir entrepreneur pour lutter contre la dépendance au sein de cette catégorie des personnes », a déclaré la secrétaire exécutive de l’ISFRAB, organisatrice de ces assises.
Elle a précisé que cette catégorie des personnes, considérées comme moindres, est capable de sauver des vies sous leurs responsabilités par la création d’emplois, la fabrication et la commercialisation des produits manufacturés au lieu de se fier à des actes d’immoralité.
« Un bon entrepreneur doit avoir une éducation financière stable et savoir établir une différence entre les dépenses importantes, celles d’épargne, de loisirs et fausse dépenses importantes », a martelé pour sa part, l’Ir. Jérémie Landa, responsable de l’Ecole d’entrepreneurs d’Afrique et principal intervenant dans ces assises qui a exposé sur le thème « L’indépendance financière, comment générer et gérer l’argent ».
« La femme congolaise doit répondre positivement à l’appel du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui tient à rendre tout Congolais riche par la valorisation de l’entrepreneuriat et la création des entreprises par les fils et filles du pays », a-t-il poursuivi.
L’objectif est d’accompagner les femmes à mettre en place leurs propres initiatives et leur insuffler l’esprit entrepreneurial en vue de la création des activités génératrices des revenus en vue de lutter contre la pauvreté, le chômage et l’oisiveté.
Pour sa part, Mme Glodie Bolebe, initiatrice de l’ONG Cœur d’une mère, a ajouté que l’objectif principal de ces assises est de renforcer les capacités des participantes en approfondissant les connaissances, ainsi que les compétences nécessaires pour faire les métiers de leurs choix en vue de dépasser cette posture de vulnérabilité.
« Pour les filles-mères en particulier, cette formation va les aider à préparer une vie meilleure et plus sûre, une scolarité solide pour leurs enfants et se sentir responsables d’une entreprise en lieu et place d’être demandeur d’emploi », a martelé Mme Bolebe.
Satisfaction et vœu des participantes
Pour leur part, les participantes à ces assises se sont déclarées satisfaites à l’issue de la formation qui, selon elles, constitue une clé de démarrage d’une nouvelle vie, avant d’émettre le vœu de voir pareilles assises être pérennisées.
« Nous exprimons notre gratitude aux organisateurs de ces assises qui nous ont appris à pêcher au lieu de nous donner du poisson et en appelons à la pérennisation des pareilles sessions de formation à l’intention de toutes les femmes pour le besoin de la cause », ont-elles laissé entendre.
Les 50 femmes présentes ont été également formées dans la fabrication de savon, des détergents, des produits ménagers ainsi que dans la pâtisserie.
Pour joindre l’utile à l’agréable, elles ont effectué quelques pratiques des théories apprises avant de recevoir des brevets de participation.
Organisée par l’ISFRAB en collaboration avec l’Ecole des entrepreneurs d’Afrique, l’Association solidaire « Batoto ya Congo » et l’ONG « Cœur d’une mère », cette formation a réuni les femmes venues de différentes communes de la ville de Kinshasa.
ACP/ODM/AWA