Kinshasa, 29 mai 2024 (ACP).- La considération de l’état général de plantes avant l’utilisation d’engrais, a été recommandée mercredi aux agriculteurs, lors d’un atelier sur la synthèse et l’impact des engrais azotés sur le rendement des cultures, organisé du 27 au 29 mai à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
« Il est important de considérer l’état général des plantes notamment l’âge, la productivité et l’analyse foliaire, avant d’appliquer tout type d’engrais. Il faut connaître aussi la quantité de nutriments dont ces plantes ont besoin », a recommandé Joseph Oussama, expert agronome du PNUD dans son exposé.
Les participants doivent toujours tenir compte s’il s’agit des plantations sans production ou déjà en production, car les besoins nutritionnels varient, a-t-il dit.
« Avant d’appliquer l’engrais, il faut aussi déterminer la quantité d’azote dont les cultures ont besoin, une analyse du sol doit être effectuée et des facteurs tels que son humidité doivent être pris en compte », a ajouté M. Oussama.
Il a relevé aussi la nécessité des analyses de sol et foliaire, ainsi que la connaissance des fertilisations passées pour déterminer la dose de phosphore, de potassium et de magnésium à appliquer. « Il convient de contrôler, au moins tous les 2 ans, les exigences de ces éléments par ce type d’analyse », a-t-il indiqué.
Risques de l’utilisation d’engrais
Selon le représentant du PNUD, les risques dérivés de l’utilisation et de la manipulation des engrais dépendent du type d’engrais. S’agissant d’utilisation d’engrais organiques, elle présente un danger lié à l’émission de certains gaz toxiques et inflammables ammoniac, dioxyde de carbone, méthane et sulfure d’hydrogène.
Pour lui, l’utilisation d’engrais organiques est aussi un risque d’infection pour contenir des organismes pathogènes pour la santé humaine. Dans une large mesure, a-t-il soutenu, ils peuvent être utilisés en agriculture biologique pour traitement des produits biologiques.
Pour sa part, Jean-Pierre Yagwandi, participant et agronome du Nord-Ubangi, a remercié les organisateurs et les participants venus de quatre provinces (Kinshasa, Kongo Central, Kwilu et Nord – Ubangi) pour ce renforcement de capacités sur le thème précité.
Des brevets de participation ont été remis aux 30 participants de ces quatre provinces. ACP/KHM