Kinshasa, 22 août 2023 (ACP).- Les maraîchers de la ville de Kinshasa, en République démocratique du Congo, éprouvent de la peine à fixer les prix de leurs récoltes et quantifiés le bénéfice à cause de la fluctuation du prix des engrais chimiques, a déclaré une maraichère, lundi à l’ACP.
« Les maraichers exploitant la terre dans la ville de Kinshasa rencontrent des sérieuses difficultés pour fixer objectivement les prix de leurs récoltes et d’en déterminer la quantité réelle, à cause de la fluctuation régulière des prix d’engrais chimiques. Cela cause un manque à gagner auprès de beaucoup d’entre nous.», a déclaré Mme Chantal Mukelenge, une maraichère du site agricole Ngwele/ Masina I, dans la commune portant le même nom.
Auparavant, a-t-elle indiqué, la mesure communément appelée « Sakombi » d’engrais se vendait à 2000FC. Maintenant elle revient à 3500FC, soit une augmentation de 1500FC. Le fumier de 6000FC se vend, à 9000FC. Une platebande des légumes comme les amarantes, la feuille de patate douce (matembele), la pointe noire, l’oseille, les épinards et les solanum distichum (bilolo), vendue à 30 000FC, rapporte à peine 5000 à 7000FC de bénéfice, a-t-elle expliqué. La dépréciation du franc congolais par rapport au dollar américain, en RDC ne permet pas aux agriculteurs de suivre le rythme des prix, mettant la plus part dans l’impossibilité de rentabiliser leur production, a-t-elle souligné.
Mme Mukelenge a demandé au gouvernement de tout faire pour suppléer au manque à gagner des exploitants agricoles.
ACP/