Kinshasa, 26 juillet 2023 (ACP).- La lutte contre le déboisement par l’élevage des abeilles (apiculture), a été encouragée pour augmenter la production des cultures vivrières, de rente et d’autres denrées alimentaires en République démocratique du Congo, par un apiculteur à Kinshasa, au cours d’un entretien mercredi avec l’ACP.
« Auparavant, nous commettions beaucoup d’erreurs dans la phase de conservation du miel, avec l’apprentissage de ces nouvelles techniques, nous pouvons dorénavant améliorer la qualité de nos produits agricoles pour fournir les meilleurs aux consommateurs », a dit l’apiculteur Adalo Ngolo Mingi.
Selon lui, il est de plus en plus pertinent de trouver des alternatives de production alimentaire capables de satisfaire les besoins de la population, tout en protégeant l’environnement et les ressources naturelles.
C’est dans ce contexte, a-t-il souligné, que l’ONG « Terre nourricière » a décidé d’appuyer le projet pilote d’appui à la promotion de l’élevage des insectes comestibles et de l’entomophage en République démocratique du Congo.
Pour lui, ce projet considère que les insectes d’élevages ont la capacité d’offrir une solution alimentaire durable dans la mégapole de Kinshasa, tout en évitant toute surexploitation susceptible d’affecter la diversité biologique des espèces.
Les apiculteurs de Ndunu, dans le plateau de Bateke, banlieue de Kinshasa, se sont regroupés au sein de la communauté locale, afin de pouvoir bénéficier des recettes liées à la commercialisation du miel et d’autres produits de la ruche (pollen, cire et propolis), afin de renforcer les capacités des apiculteurs locaux pour protéger les forêts contre le déboisement et d’atténuer les effets du changement climatique.
Cinq apiculteurs d’entre eux, ont été formés sur la technologie d’un élevage durable des abeilles basés sur les techniques simplifiées dans le but de renforcer la production et la commercialisation du miel.
L’apiculture permet de dégager un complément de revenu par la vente du miel. La présence des abeilles favorise aussi la pollinisation et améliore le rendement des plantes maraîchères et des arbres fruitiers.
La fourchette du potentiel de miel récolté par ruche par an varie de 5 à 20 litres.
Des revenus supplémentaires issus de la commercialisation du miel favorisent en partie l’autonomisation des petits producteurs et propose un alternatif à la coupe des arbres. ACP/KKP