Kinshasa, 9 mai 2023 (ACP).- La transformation des aliments en République démocratique du Congo, a fait l’objet mardi à Kinshasa, d’une conférence sur le thème « La transformation des aliments en RDC, état actuel, défis et perspectives d’avenir » organisée par un agri preneur répondant au nom de Johnny Kashama.
« Je souhaite à ce que les attentes sur la filière des transformations de fruits et légumes vis-à-vis de l’État congolais soient développées par des politiques des programmes spécifiques pour soutenir la transformation des légumes et fruits subventionnés.
L’acquisition d’équipements de transformation doit inciter, engager également des entreprises en réduisant les impôts, et promouvoir des programmes de formation pour le producteur et les transformateurs de la formation sur les normes de qualité et de sécurité alimentaire pour les produits transformés », a déclaré le Prof. Roland Foma Kibwega, l’un des intervenants à cette occasion.
Selon le Prof. Foma, les légumes feuilles comme (les amarantes,la tomate,les feuilles de patate douce et de manioc) ,les légumes tubercules (pomme de terre), les légumes fruits (mangue orange et autres), sont les fruits et légumes les plus consommés en République démocratique du Congo.
En janvier 2023, le ministère de l’Agriculture avait inauguré un entrepôt d’une capacité de 500 tonnes pour les stockages sécurisés de pomme de terre, avec un coût élevé de 69000 de dollars américains pour un projet a dupliquer la conservation des tomates, patates douces et autres fruits pour rendre disponibles les matières premières de bonne qualité aux transformateurs.
D’après les études menées par le prof. Foma, les légumes feuilles type amarante, occupe 18% de terre, soit 25%, pour les feuilles de patate douce, 0,5%, pour les tomates, 0,3%, Gombo, 0,2%, légumes racines comme les carottes, et les autres légumes qui font 100 % de total de sol occupé en RDC.
Conséquences des contraintes
« Les conséquences de différentes contraintes de la filière des transformations de légumes en RDC sont, des pertes qui surviennent tout au long du processus de production, un pré récolte des variétés inadéquate, et des méthodes culturales pendant la récolte. Les traitements des équipements utilisés dans le lavage et triage entraînent des blessures. Il y a aussi le manque de formation pour le triage », a-t-il renchéri.
En effet, une logistique inadéquate de la transformation de la technologie utilisée et des équipements conditionnent une méthode inadaptée, comme les emballages en verre et métalliques qui sont importés avec un coût élevé négatif sur la rentabilité de la filière, a dit le professeur.
Il a dit avoir sollicité notamment, la création d’une structure interministérielle qui pilotera le projet d’organisation de la filière en partant de l’évaluation de la situation, de la production de fruits et légumes, une identification des partenaires, et l’élaboration d’un plan de projet (inclure des objectifs claires et des stratégies). ACP/Kayu