Goma, 31 août 2021 (ACP).- M. Musaka Safari, chef de bureau du commerce extérieur, représentant du Commissaire supérieur principal, le colonel François Kabeya Makosa, maire de Goma, a clôturé mardi en la salle CAP Tuneko, les deux jours de formation organisée par l’Union humanitaire des organisations paysannes et agriculteurs du Congo (UNHOPAC), en partenariat avec le chapitre AGOA-OSC, portant sur les normes et certification de processus du commerce international en faveur de structures impliquées dans le développement de l’entrepreneuriat au Nord Kivu.
AGOA est une loi sur la croissance et les opportunités en Afrique, pierre angulaire des relations commerciales des Etats Unis avec l’Afrique dans le domaine du commerce et de l’investissement. Elle a été signée le 18 mai 2020 par le président américain Bill Clinton.
Elle accorde un traitement hors taxe à plus de 6400 produits exportés par les pays bénéficiaires vers les USA et fourni à ces pays l’accès le plus libéral au marché américain et donne des motivations aux pays africains à devenir plus compétitif sur le plan mondial en menant des réformes économiques et commerciales.
Mgr Milenge Mwenelwata, président du chapitre AGOA Afrique francophone avait mené le plaidoyer pour intégration de la RDC au mécanisme d’AGOA, avec l’appui personnel du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a conduit le 22 décembre à la réadmission de la RDC, a révélé Mme Patricia Maisha, présidente du consortium des réseaux des femmes congolaises (COREFEC).
Les participants à cette session de formation qui sont des entrepreneurs, producteurs locaux et toutes les parties prenantes concernées par le mécanisme AGOA au Nord Kivu, ont suivi avec attention les différents exposés, présentés tour à tour par divers intervenants, suivis de débats enrichissants, offrant des nouvelles connaissances bénéfiques à booster leurs entreprises, faisant bénéficier la province des investissements américains.
L’AGOA étant une affaire de l’Etat congolais en partenariat avec les Etats Unis d’Amérique, permet aux opérateurs économiques et producteurs locaux congolais d’exporter leurs produits avec la marque «made in Congo» munis des documents justifiant la traçabilité, sans payer la douane. Mme Patricia a conseillé à l’assistance de travailler en synergie au respect des filières pour éviter de rupture, élément adjugeant pour la compétitivité, a-t-elle renchéri.
Les produits importés en Chine par exemple, peuvent être exportés par des congolais pourvu que ces derniers présentent des ajouts à ces produits et portant la marque «made in Congo».
Le programme AGOA prévoit l’amélioration à la bonne gouvernance, à l’éducation, à la santé, à l’agriculture, au secteur privé, à la société civile etc., dans les membres de l’Afrique subsaharienne, plus le Maroc qui s’est ajouté à la région, a dit Mme Patricia Maisha.
Le choix du Nord Kivu, a indiqué Mme Patricia Maisha, n’est pas un fait du hasard ; car il dispose des terres arables baignant dans un climat favorable, avec une élite intellectuelle imposante disposant des atouts nécessaires pour booster son économie. Ella a poursuivi en disant que les opportunités sont là, saisissons-les : «ensemble nous sommes forts, solidaires nous sommes solides».
Le COREFEC est un consortium des réseaux des femmes congolaises, une plateforme d’échange d’expérience, d’innovations et de renforcement des capacités des femmes poursuivant comme objectif de sensibiliser, informer et former les femmes et les jeunes à l’entrepreneuriat pour leur autonomisation, contribuant à la croissance de l’économie nationale pour leur participation aux instances de prise de décision, a conclu sa présidente.
Parlant au nom des participants, Mme Jeannette Kahambu Muteho, de la CBCA, a dit que le temps a fait défaut au point qu’ils ne se sont pas découverts pour savoir qui fait quoi afin de s’organiser en coopérative, après avoir remercié les organisateurs de l’atelier. Cette session de formation a été sanctionnée par un brevet de participation.
ACP/Zng/Fmb/Thd