Kinshasa, 07 août 2024 (ACP).- Le prix d’un kilogramme de caoutchouc, produit marchand de la République démocratique du Congo, est resté stable à 0,86 USD sur les marchés internationaux, au cours de la période du 05 au 10 août 2024, selon un communiqué du ministère du Commerce extérieur parvenu mercredi, à l’ACP. «Le caoutchouc connait une stabilité de prix sur les marchés internationaux durant la période du 05 au 10 août 2024 en se négociant à 0,86 dollars américains», a-t-on lu dans le communiqué de la Commission nationale des mercuriales selon la source hormis le caoutchouc, cinq autres produits agricoles et menus forestiers marchands accusent une longue stabilité sur les marchés internationaux durant la période sous-examen et aussi la semaine précédente à savoir, de la papaïne, des écorces de quinquina, de la poudre de totaquina, du sel de quinine et de Rauwolfia. Ces produits a indiqué la source, se négocient respectivement à 16,35 dollars américains; 1,9 us ; 55,80 us ; 94,86 dollars us et 1,58 dollars us depuis la semaine du 29 juillet au 03 août 2024, jusqu’à la période du 05 au 10 août 2024 d’où une longue stabilité durant deux périodes. Comparativement à la semaine du 29 juillet au 03 août 2024, le caoutchouc était toujours en stabilité à 0,86 dollars américains sur les marchés internationaux. Par contre, trois autres produits agricoles et menus forestiers à savoir les cafés robusta et arabica, ainsi que le cacao ont connu une baisse de prix à l’international. Ils se négocient respectivement à 4,54 dollars américains, 4,23 dollars américains et 4,80 dollars américains la semaine du 29 juillet au 03 août 2024 contre 4,20 USD, 4,00 USD et 4,76 USD la période sous-examen, soit une réduction de 0,34%, 5,44% et 0,83% le tout en kilogramme. La hausse, la baisse et la stabilité des prix des produits miniers marchands, agricoles et menus forestiers, a précisé le document, sont consécutives à l’offre et à la demande sur les marchés internationaux et de la chaîne d’approvisionnement.
21 790 tonnes de caoutchouc produites de janvier à août 2022
21. 790 tonnes de caoutchouc ont été produites de janvier à août 2022 en République démocratique du Congo, au cours des huit premiers mois de l’année 2022, a rapporté le condensé d’informations statistiques de la Banque Centrale du Congo (BCC), sur la période sus indiquée dont une copie est parvenue à l’ACP. Par rapport à l’année dernière, a précisé la même source, la production du caoutchouc en RDC a été évaluée à 3.569 tonnes. Ceci dénote pour l’année en cours, une hausse de production de l’ordre de 18.221 tonnes. Pour toute l’année 2021, la République démocratique du Congo a enregistré une faible production du caoutchouc de l’ordre de 5.582 tonnes, a souligné la même source, tout en relevant qu’après avoir fait le bonheur des colonisateurs, le caoutchouc de la RDC a complètement disparu sur le marché international. Toutefois, a indiqué la source, c’est depuis 2017 que la production du caoutchouc a repris dans les anciennes provinces de l’Equateur et Orientale. Une vingtaine de milliers d’hectares de plantations d’hévéa se trouvent envahis par la brousse dans le territoire d’Opala, à environ 260 km, au sud-ouest de Kisangani. La source a noté également que plusieurs autres hectares de plantations sont enfouis dans la brousse à Mayoko, Likiri, Lefera et Senga. Cette situation résulte notamment du manque d’investisseurs et aussi de moyens d’évacuation du produit de cette culture, qui constituait pourtant l’ossature économique de la région pendant la période coloniale. La production de la Société industrielle et agricole au Congo (SIAC) dans la province du Sud-Ubangi est en partie expédiée vers Kinshasa et une autre partie est exportée via le Cameroun, a-t-on signalé. Pour rappel, qu’en 2020, la production mondiale de caoutchouc synthétique était d’environ 14,4 millions de tonnes contre un peu plus de 15 millions l’année précédente. Entre 2000 et 2020, la production mondiale de caoutchouc synthétique a progressé d’environ 3,5 millions de tonnes. On remarque que cette production est sensible aux chocs économiques, ayant reculé lors des crises de 2001, 2008 et 2020. ACP/