Kinshasa, 23 octobre 2024 (ACP).- La collaboration entre l’’Institut national de Bâtiment et Travaux publics (INBTP) de la République démocratique du Congo(RDC) et l’école de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire constitue une opportunité pour améliorer la qualité des enseignements, a indiqué le directeur général de l’Institut national de Bâtiment et Travaux publics ( INBTP), a l’issue d’un atelier.
« La collaboration entre notre institution et l’école des Travaux publics de Yamoussoukro via la coordination du Corridor- Nord, est une opportunité d’améliorer la qualité de l’enseignement que nous offrons à nos étudiants. Cela nous permettra d’anticiper les besoins en matière de gestion et de conception routière », a déclaré le Professeur. Cédrick Tshibangu Munyenze, directeur général de l’INBTP.
Il s’est dit engager à transmettre les connaissances acquises aux étudiants de l’INBTP, en insistant sur l’importance de l’expérience et de l’expertise dans la mobilisation des fonds pour les projets routiers, notamment ceux du Corridor-Nord.
De son côté, le Professeur. Liévin Chirhalwirwa, directeur de Programme de développement et de gestion des infrastructures à l’Autorité de coordination de transit et de transport du Corridor-Nord (ACTTCN), a rappelé que le projet de la route Barara-Kisangani, longue de 940 kilomètres, est considéré comme un axe d’intégration régionale majeure.
Cette route reliant la RDC à l’Ouganda, permet d’accéder au port de Mombasa, avec une connexion vers Lagos, au Nigeria. Lors des travaux en atelier, qui ont duré deux jours, soit les 21 et 22 octobre, les participants ont suivi des exposés présentés par différents intervenants.
Il s’agit, notamment des sous-thèmes : « Le rôle essentiel du ministère des Infrastructures dans le Corridor-Nord » ; « La nécessité de valoriser le réseau routier de la RDC, qui est le plus vaste de la sous-région avec 4.872 kilomètres, dont 1.433 en état de dégradation avancée » ; « L’urgence de construire des infrastructures dans l’Est de la RDC pour faciliter le transport des biens » ; « L’impact positif des routes sur les prix des denrées alimentaires » ; « L’importance de la maintenance des routes pour éviter des réhabilitations fréquentes et la nécessité de développer des infrastructures routières pour favoriser le développement ». ACP/