Kinshasa, 18 mars 2025 (ACP).– Toutes les connaissances pour gérer une compagnie d’assurance en République démocratique du Congo (RDC) ont été résumées dans un ouvrage désormais disponible, a relevé, mardi à Kinshasa, son auteur au cours d’un entretien avec l’ACP.
« Pratique des assurances et gestion des risques en RDC: bilan et perspectives 10 ans après la mise en œuvre du Code des assurances’’, est un ouvrage qui fait le résumé de toutes les connaissances qu’on doit avoir pour gérer une compagnie d’assurance », a déclaré Herman Mbonyo Lihumba, l’auteur du livre.
Il a aussi relevé qu’outre la gestion administrative, comptable, financière, cette œuvre scientifique permet d’avoir la technique des assurances qui exige beaucoup de choses qui méritent d’être connues. Une façon, pour cet ancien directeur général (DG) de la Société nationale d’assurance (Sonas), d’honorer ceux qui ont contribué à la mise en place du Code des assurances dans le pays. Il s’agit, a-t-il précisé, de la loi n°15/005 du 17 mars 2015.
Le Code des assurances en RDC a totalisé, selon le Prof. Herman Mbonyo, 10 ans le lundi 17 mars dernier. Raison pour laquelle, il a invité notamment les opérateurs du secteur des assurances à se procurer son ouvrage désormais disponible aux éditions Amazone.
Vernissage du livre
Par ailleurs, le vernissage du livre « Pratique des assurances et gestion des risques en RDC: bilan et perspectives 10 ans après la mise en œuvre du Code des assurances », préfacé par le Prof. Edouard Bakandeja, a été fait le 17 mars dernier à Kinshasa par Théo Wambenga, secrétaire général (SG) aux Affaires étrangères. C’était en présence de plusieurs personnalités du pays, notamment Mme Nathalie Aziza Munana, ministre des Affaires sociales et Solidarité nationale.
Pour Herman Mbonyo, la Sonas a été la source d’inspiration de son ouvrage. Il a profité, de cette occasion, pour inviter cette entreprise de l’État, qui n’a plus de monopole après la mise en place du Code des assurances, à se moderniser et à s’adapter à la nouvelle réalité du marché des assurances.
« D’ici 6 ans, si Sonas ne s’adapte pas, elle va mourir. Parce que chaque année, elle perd une part de marché. Les compagnies concurrentes ont 40% de parts de marché. Si cela continue, ça sera 100%. Pour arrêter l’hémorragie, il faut des stratégies, des techniques, des approches différentes de ce qu’on est en train de faire aujourd’hui à la Sonas », a soutenu cet ancien DG, pour ne pas voir cette société disparaître comme les autres entreprises de l’État, qui n’ont pas pu résister au changement.
Pour Herman Mbonyo, 10 ans après la libéralisation du secteur des assurances, après la mise en place de son code, on ne va plus faire marche en arrière, pour remettre de nouveau le monopole des assurances à la Sonas. Il est temps, pour lui, d’évaluer ce que la libération de ce secteur a apporté dans l’économie du pays. ACP/C.L.