Kinshasa, 26 juillet 2022 (ACP).- L’Agence nationale de l’électrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain (ANSER), et l’Activité de soutien aux forêts et à la biodiversité (FABS), un projet de l’USAID ont signé mardi à Kinshasa, un protocole d’accord pour soutenir la participation du secteur privé et des organisations non gouvernementales, en vue de faciliter et accélérer l’accès aux solutions alternatives au charbon de bois.
Cette signature entre le directeur général adjoint de l’ANSER, Cyprien Musimar Ndele et le chef de projet FABS, Kevin Doyle, intervient après un appel à propositions lancé aux entreprises énergétiques et aux ONG congolaises en avril de cette année.
Selon la source, FABS a reçu 245 soumissions des projets en cours d’examen technique par une commission conjointe ANSER-FABS. Cette commission procède actuellement à la sélection des solutions les plus innovantes proposées.
L’ANSER, à travers le «Fonds Mwinda», se fixe pour objectif d’étendre l’accès aux solutions des cuissons propres à 20.000 ménages ruraux et périurbains à travers la République d’ici fin-2023, pour une enveloppe globale de 250.000 USD, sur fonds propres du gouvernement congolais.
FABS quant à elle, a pour mission de soutenir la mise en œuvre des engagements pris par les gouvernements des États-Unis et de la RDC pour améliorer l’accès et l’accessibilité à l’énergie domestique pour tous les Congolais, tout en réduisant la perte des forêts et les émissions de gaz à effet de serre associées.
Pour ce faire, elle offre des subventions au secteur privé, aux organisations de la société civile, aux organisations non gouvernementales ou à d’autres partenaires qualifiés pour soutenir des projets qui sont non seulement durables, mais contribuant également au développement de l’économie de la RDC.
L’accord signé en ce jour, porte sur la promotion des technologies et des approches permettant une plus grande efficacité dans le traitement ou la consommation du charbon de bois; la promotion de l’adoption d’alternatives au charbon de bois innovantes et compétitives en termes de coûts et d’efficacité, pouvant être mises à l’échelle; l’amélioration des connaissances sur l’utilisation des alternatives au charbon de bois et la sensibilisation à l’utilisation sûre et saine des alternatives», indique le communiqué de la cellule de communication ANSER.
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