Faible dépréciation du Franc congolais sur le marché parallèle

Kinshasa, 13 juin 2022 (ACP).-Le Franc congolais  accuse une dépréciation sur le marché parallèle, en oscillant entre 2025 et 2050 FC pour un dollar américain au cours de la première quinzaine du mois de juin de l’année en cours, a relevé l’ACP lors d’une ronde effectuée à travers la ville de Kinshasa.

Selon cette ronde le taux appliqué à la dernière quinzaine du mois de mai de la même année variait entre 2020 et 2025 FC pour un dollar américain. Au cours de la même période, le Franc congolais est demeuré stable à l’indicatif en se négociant à 2004,7327 FC alors qu’il était à 1999, 75 FC à fin mars 2022.

Invitée au conseil des ministres du mois de mai, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC) Malangu Kabedi Mbuyi  la République démocratique du Congo avait dit que la RDC tire ces performances de la conclusion positive de la deuxième revue après le passage de la mission du FMI.

La conjoncture économique interne, avait-elle dit lors dudit conseil des ministres est globalement caractérisée par le maintien de la stabilité du cadre macroéconomique, malgré les chocs extérieurs dus au pandémie de COVID19  et la guerre russo-ukrainienne.

Le rythme de formation des prix relativement est maintenu à la première semaine du mois de mai 2022, le taux d’inflation  passant de 0,18% à 0,19% d’une semaine à l’autre, portant le cumul annuel à 3,5% face à un objectif cible de 7% à moyen terme.

Elle a, à cet effet, attribué cette relative stabilité qui se maintient depuis l’année 2021, à la faveur de la bonne coordination des politiques monétaire et budgétaire. Cette dernière est attestée, en rythme hebdomadaire par une légère appréciation de la monnaie nationale de 0,01% du taux de change à l’indicatif et une faible dépréciation de 0,08% dans le segment parallèle.  Les réserves de change  situées à 3,8 milliards de dollars américains.

En ce qui concerne le profil de la croissance en 2022, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo a précisé que les dernières projections situent le taux de croissance économique à 6,1%, alors qu’en janvier celles-ci tablaient sur un seuil de 6,4%, relevant du dynamisme des industries extractives. Une situation qui s’explique par le contexte mondial et régional de ralentissement. ACP/Kayu/CKM/JFM/SGB/MMC/CDN/MOP/HBB

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