Kinshasa, 13 décembre 2023 (ACP).- L’évolution du taux de change s’est caractérisée, sur le marché, par des faibles variations sur les deux segments, en République démocratique du Congo, pendant la semaine allant du 1er au 8 décembre, a appris mercredi l’ACP de source bancaire. « Sur le marché des changes, l’évolution du taux de change s’est caractérisée par des faibles variations sur les deux segments », a-t-on lu dans la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo. Selon la source, à l’indicatif, la monnaie nationale s’est légèrement dépréciée de 0,40%, en rythme hebdomadaire, alors qu’au parallèle, elle s’est appréciée de 0,66%.
Le cours indicatif et parallèle se sont établis respectivement à 2.626,89 Francs congolais et 2.665,84 Francs congolais le dollar américain, au 8 décembre 2023.
A en croire la même source, l’inflation a ralenti pour la deuxième semaine consécutive, attestant de la décélération du rythme de formation des prix intérieurs. « En effet, à la première semaine du mois de décembre 2023, l’inflation hebdomadaire est ressortie à 0,33% contre 0,41% la semaine précédente. En cumul et en glissement annuel, le taux d’inflation s’est situé à 22,13% et 23,29%, respectivement », a indiqué le document de l’institut d’émission.
Le baril de pétrole a réfléchi de 6,3%
Par ailleurs, la note d’information hebdomadaire soutient que pendant la même période sous examen, le baril du pétrole a réfléchi de 6,3%, à la suite des inquiétudes au sujet des perspectives de l’économie chinoise et d’une offre excédentaire du pétrole en provenance des États-Unis. Quant aux prix du blé et du maïs, la source avance qu’ils ont augmenté de 8,18% et 1,29%, respectivement en raison des conditions climatiques caractérisées par des vagues de sécheresse, impactant négativement l’offre des céréales. « Les dernières estimations renseignent une augmentation de l’activité productive de 6,2% en 2023, attestant de la performance de l’économie congolaise, en dépit d’un environnement international difficile et incertain », a précisé la note, ajoutant que cette croissance, portée par le dynamisme des industries extractives, est supérieure à la moyenne de l’Afrique subsaharienne estimée à 3,5%.
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