Finances : la monnaie nationale s’apprécie de 0,67% à l’indicatif le 15 novembre 2024

Kinshasa, 21 novembre 2024 (ACP).– Le franc congolais, la monnaie de la République démocratique du Congo (RDC) a connu une appréciation de 0,67% sur le marché officiel, en s’établissant à 2.828,86 CDF le dollar américain la semaine du 8 au 15 novembre 2024 contre 2.847,80 CDF la semaine précédente, selon un communiqué consulté jeudi par l’ACP.

« Au cours de la semaine sous examen, le marché des changes a été caractérisé par des légères fluctuations des taux de change sur les deux segments. A l’indicatif, le franc congolais s’est légèrement apprécié de 0,67% de sa valeur, tandis qu’au parallèle, il s’est également déprécié de 0,50%», a-t-on lu dans la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo (BCC).

Selon cette note, le cours du franc congolais sur le marché parallèle s’est établi à 2.867,19 CDF au 15 novembre 2024 contre 2.852,82 CDF pour un dollar américain la semaine précédente, accusant ainsi une dépréciation de 0,50%.

Toute chose restante égale par ailleurs, en cumul annuel, le franc congolais a affiché une dépréciation de 5,65% à l’indicatif et 6,30% au parallèle pour l’ensemble de l’année 2023. La source a relevé que depuis le mois de mai, le taux de change a fluctué dans le plateau de 2800 CDF le dollar américain.

Par ailleurs, les réserves internationales sont évaluées à 5.953,75 millions USD au 13 novembre 2024 représentant 13 semaines d’importations des biens et services.

La période sous examen a été caractérisée par la poursuite de la stabilité du taux de change sur les deux segments du marché, la stabilisation des réserves internationales et la baisse de la majorité des prix des produits de base essentiels à l’économie congolaise.

Il sied de rappeler que la dépréciation de la monnaie nationale par rapport au dollar américain a été provoquée par plusieurs facteurs à savoir, une forte demande des dollars américains pour les besoins d’importations et de paiements à l’étranger; la rareté des devises étrangères sur le marché de change, l’extraversion de l’économie congolaise et le déficit de l’appareil productif.

La Banque centrale du Congo a, à cet effet, préconisé des solutions en vue d’attaquer les vraies causes, en procédant de la manière la plus judicieuse possible. Il s’agit notamment, d’une meilleure coordination de la politique monétaire et budgétaire; les réformes nécessaires à la transformation durable de l’économie congolaise ; de la nécessité d’un vrai programme d’assainissement budgétaire; de l’optimisation de la gestion de la trésorerie de l’État et de la diversification de l’économie. ACP/JF

Fil d'actualités

Sur le même sujet