Finances : la monnaie nationale se déprécie de 0,67% à l’indicatif au 22 novembre

Kinshasa, 27 novembre 2024 (ACP).- Le franc congolais, devise de la République démocratique du Congo (RDC) a connu une dépréciation de 0,67% sur le marché officiel, en s’établissant à 2.848,03 CDF le dollar américain, la semaine du 15 au 22 novembre 2024 contre 2.828,86 CDF la semaine précédente, selon un communiqué consulté mercredi par l’ACP.

« Au cours de la semaine sous examen, le marché des changes a été caractérisé par de légères fluctuations des taux de change sur les deux segments.

A l’indicatif, le franc congolais s’est légèrement déprécié de 0,67% de sa valeur, tandis qu’au parallèle, il s’est globalement stabilisé à son niveau de la semaine précédente, soit 0,50%», a-t-on lu dans la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo (BCC).

Selon cette note, le cours du franc congolais sur le marché parallèle s’est globalement stabilisé à son niveau précédent, soit 2.867,19 CDF le dollar américain au 22 novembre 2024, accusant ainsi une dépréciation de 0,50%.

Toute chose restante égale par ailleurs, en cumul annuel, le franc congolais a affiché une dépréciation de 6,29% à l’indicatif et 6,30% au parallèle pour l’ensemble de l’année 2023. La source a relevé que depuis le mois de mai, le taux de change a fluctué dans le plateau de 2800 CDF le dollar américain.

Par ailleurs, les réserves internationales sont évaluées à 6.145,02 millions USD au 21 novembre 2024, représentant 14 semaines d’importations des biens et services.

La période sous examen a été caractérisée par la poursuite de la stabilité du taux de change sur les deux segments du marché, la stabilisation des réserves internationales et la hausse de la majorité des prix des produits de base intéressant l’économie congolaise.

Causes de la dépréciation du franc congolais

Il sied de rappeler que la dépréciation de la monnaie nationale par rapport au dollar américain a été provoquée par plusieurs facteurs à savoir, une forte demande des dollars américains pour les besoins d’importations et de paiements à l’étranger; la rareté des devises étrangères sur le marché de change, l’extraversion de l’économie congolaise et le déficit de l’appareil productif.

La Banque centrale du Congo a, à cet effet, préconisé des solutions en vue d’attaquer les vraies causes, en procédant de la manière la plus judicieuse possible. Il s’agit notamment, d’une meilleure coordination de la politique monétaire et budgétaire; les réformes nécessaires à la transformation durable de l’économie congolaise ; de la nécessité d’un vrai programme d’assainissement budgétaire; de l’optimisation de la gestion de la trésorerie de l’État et de la diversification de l’économie. ACP/C.L.

Fil d'actualités

Sur le même sujet