Lubumbashi, 25 avril 2021 (ACP).- Le prix d’un sac de farine de maïs de 25 (vingt-cinq) Kg sur le marché à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, s’est stabilisé en se vendant entre 20.000 (vingt mille) et 25.000 (vingt-cinq mille) FC durant tout le premier trimestre de l’année 2021 en cours, constaté l’ACP.
Cette stabilité est due, selon plusieurs observateurs, à l’obtention, par les agriculteurs, des intrants agricoles leurs octroyés par le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe.
Le gouverneur de province a, au cours d’un dîner de gala qu’il a offert à Lubumbashi, aux fermiers de sa province, exprimé sa satisfaction. Il a, à l’occasion, annoncé sa volonté cultiver plus de 13.000 (treize mille) hectares de maïs au cours de la prochaine saison culturale.
Kyabula Katwe a, en plus, exprimé ses ambitions d’encourager la production vivrière locale en subventionnant les agriculteurs et les éleveurs, afin d’éviter, tant soit peu, l’évasion des capitaux vers l’étranger pour l’importation des denrées alimentaires de base telles que la farine de maïs.
Pour ce faire, Il a annoncé la relance prochaine du domaine agro-pastoral de Ndakata, avec l’ambition d’intensifier les activités pastorales.
Le ministre provincial salue l’efficacité de la politique de subvention
Le ministre provincial de l’Agriculture du Haut-Katanga, Joseph Kayumba, qui a pris part à ce dîner de gala a salué l’efficacité de la politique de subvention des fermiers qui a abouti à la stabilisation des prix de farine de maïs et d’autres produits vivriers durant les deux années de règne de Jacques Kyabula à la tête de la province.
Il a appelé les fermiers bénéficiaires des intrants agricoles, au respect de leur engagement.
Pour sa part, le président de la corporation des fermiers, Mulikita, a, tout en remerciant le gouverneur de province pour la subvention leur octroyée, promis, au nom de ses collègues, de faire le nécessaire pour augmenter et améliorer la production agricole, afin d’apporter leur contribution à la lutte contre l’importation des vivres que mène l’exécutif provincial. ACP/