Kinshasa, 03 avril 2022 (ACP).- Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, a échangé samedi dernier avec les opérateurs pétroliers sur des mesures d’encadrement à prendre pour pallier à une éventuelle hausse de prix de carburant à la pompe consécutivement à l’impact de la crise Russo- Ukrainienne sur l’ économie mondiale, a appris l’ACP du ministère des Hydrocarbures.
Au cœur de leurs échanges, a indiqué la même source, ils ont réfléchi sur l’incidence éventuelle de cette crise sur le prix du carburant à la pompe. « Faut-il pour l’Etat congolais de compenser en payant le manque à gagner aux pétroliers, ou va-t-il falloir désormais vendre le carburant au prix réel du marché, soit 3500 Francs le litre.
Soucieux de s’assurer de l’approvisionnement de Kinshasa et ses environs en produits pétroliers aux tarifs abordables, Didier Budimbu a exhorté ses interlocuteurs à se référer au gouvernement pour compenser régulièrement le manque à gagner comme solution palliative afin de maintenir le prix actuel du gasoil à 2.085 FC et 2.095 pour l’essence et d’éviter d’augmenter des prix des biens de consommation courants.
Ces opérateurs visiblement satisfaits à l’issue des échangent avec le ministre, ont rassuré de travailler dans la même vision pour le bien de tous.
C’est évident pour des raisons purement sociales que le gouvernement prend en charge le 1.500 francs en demandant aux opérateurs de maintenir le tarif actuel. En France par exemple, signale –t- on, le litre d’essence est vendu à 2.10 USD alors qu’en RDC il revient à 1USD. ACP/CL/Lys/KAF/KMT