Kinshasa, 19 mars 2025 (ACP).- Le prix du baril de pétrole, l’un des produits d’exportation de la République démocratique du Congo, a connu une baisse de 4,29% en se négociant à 69,80 USD au 7 mars 2025 contre 72,93 USD la semaine précédente à l’international, selon un communiqué de la Banque centrale du Congo(BCC) consultée mercredi par l’ACP.
«Durant la semaine sous analyse, le baril de pétrole a accusé une forte baisse hebdomadaire de 3,90% sur les marchés internationaux en se négociant à 69,80 dollars américains le baril par rapport à la période précédente, au cours de laquelle il s’est négocié à 72,93 USD», a-t-on lu.
La source a relevé, par ailleurs que durant la semaine du 21 au 28 février 2025, plusieurs fluctuations ont été observées sur le marché des matières premières occasionnant également une baisse du baril de pétrole à se négocier à 72,93 USD, dégageant ainsi une baisse de 6,21% par rapport à décembre 2024.
La BCC a fait savoir que cette baisse de prix du baril de pétrole est influencée par l’annonce d’une hausse des stocks des bruts hebdomadaire américains, alimentant les craintes d’une faiblesse de la demande. A cela s’ajoute la hausse de la production des pays membres de l’OPEP + à partir du mois d’avril prochain.
Évolution des prix des produits de première nécessité
La note de conjoncture économique a souligné que les prix de la tonne du riz, du blé et du maïs ont enregistré des baisses hebdomadaires respectives de 3,60 %, 2,83 % et 4,05 %, s’établissant à 289,62 USD, 201,70 USD et 170,0 USD, respectivement.
La source a souligné que la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump justifie la baisse des prix de ces céréales sur les marchés agricoles mondiaux. A cet effet, une offre abondante avec la reprise des exportations de l’Inde explique également la baisse du prix du riz. Pour ce qui est du blé et du maïs, les baisses font suite à des conditions météorologiques favorables aux cultures qui vont conforter l’offre.
Par rapport à leurs niveaux de fin décembre 2024, les prix du riz et du blé ont reculé, respectivement de 6,45 %, 0,43 % alors que celui du maïs a progressé de 0,80 %.
En effet, les dirigeants des pays riches en ressources naturelles, ceux exportateurs du pétrole, devraient également envisager les politiques qui favorisent la transition énergétique, afin de répondre aux défis liés au changement climatique.
Toutefois, ces variations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations de matières premières, notamment dans les secteurs minier et agricole. ACP/C.L.