Hydrocarbures : le prix du baril de pétrole en baisse de  6,7% à l’international

Kinshasa, 8 mai 2025 (ACP).- Le prix hebdomadaire du baril de pétrole, l’un des produits d’exportation de la République démocratique du Congo, a baissé de 6,7% au cours de la semaine du 25 avril au 2 mai 2025, en se négociant à 61,4%, selon la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo (BCC).

En effet, le prix du baril s’est négocié la semaine précédente à 66,22 USD sur les marchés internationaux, soit une baisse significative jamais atteinte depuis trois ans de 6,7%.

« Au 2 mai 2024, le prix du pétrole s’est situé à 61,4 USD le baril, soit un niveau bas jamais atteint depuis trois ans, enregistrant ainsi une baisse significative de 6,7 % comparativement à la semaine précédente,  au cours de laquelle, il s’est négocié à 66,22 USD », a-t-on lu.

La source a relevé, par ailleurs, que durant la semaine du 18 au 25 mai 2025, plusieurs fluctuations ont été observées sur le marché des matières premières occasionnant également une baisse de 2,4% du baril de pétrole en se négociant  à 66,22 USD, dégageant ainsi une baisse de 11,0% par rapport à décembre 2024.

La BCC a fait savoir que cette baisse résulte notamment d’une surabondance de l’offre mondiale découlant de l’accroissement significatif de la production de certains pays membres de l’OPEP au-delà des quotas qu’ils s’étaient fixés au sein de l’organisation. Rapproché à la situation à fin décembre 2024, ce prix a baissé de 17,0 %.

Évolution des prix des produits de première nécessité

Par ailleurs, les prix de la tonne du riz, du blé et du maïs établis respectivement à 288,30 USD, 197,65 USD et 173,58 USD ont baissé respectivement de 1,6 % pour le riz et le maïs et de 1,7 % pour le blé comparativement à la semaine précédente.

Cette situation, a précisé la source, est attribuable à des récoltes exceptionnelles observées pour le riz, le blé et le maïs alors que les grands consommateurs de ces produits demandent moins, car faisant face à un ralentissement économique ou ayant mis en place des politiques d’autosuffisance alimentaire.  Comparativement à fin décembre 2024, il s’est observé des baisses de 6,9 % et 2,4 % pour le riz et le blé et une hausse de 2,9 % pour le maïs.

En effet, les dirigeants des pays riches en ressources naturelles, ceux exportateurs du pétrole, devraient également envisager les politiques qui favorisent la transition énergétique, afin de répondre aux défis liés au changement climatique.

Toutefois, ces variations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations de matières premières, notamment dans les secteurs miniers et agricoles.

ACP/JF

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