Kinshasa, 5 avril 2025 (ACP).- Le prix du baril de pétrole, l’un des produits d’exportation de la République démocratique du Congo, a enregistré une hausse de 1,1% le baril étant négocié à 73,0 USD à l’international au 28 mars 2025 contre 72,20 USD la semaine précédente, selon un communiqué de la Banque centrale du Congo(BCC) consultée vendredi par l’ACP.
« Au 28 mars 2025 , le baril de pétrole a accusé une hausse hebdomadaire de 1,1% sur les marchés internationaux en se négociant à 73,0 dollars américains le baril par rapport à la période précédente, au cours de laquelle il s’est négocié à 72,20 USD », a-t-on lu dans la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo.
La source a relevé, par ailleurs, que durant la semaine du 14 au 21 mars 2025, plusieurs fluctuations ont été observées sur le marché des matières premières occasionnant également une hausse de 1,5% du baril de pétrole en se négociant à 72,20 USD, dégageant ainsi une baisse de 1,9% par rapport à décembre 2024.
La BCC a fait savoir que cette hausse de prix du baril de pétrole est influencée par des perspectives d’une baisse de la production mondiale. Cette évolution est principalement attribuable aux discussions à Riyad entre le Kremlin et la maison Blanche sur la résolution du conflit en Ukraine, ainsi que sur d’éventuelles annonces relative à l’énergie.
Évolution des prix des produits de première nécessité
Par ailleurs, les prix du blé et du maïs, établis respectivement à 192,7 USD et 164,0 USD, ont connu des baisses de 5,6% et 4,3%, tandis que le cours du riz est pratiquement maintenant au même niveau de la semaine précédente, au cours de laquelle se négociait à 296,47 USD, en raison de la faiblesse de la demande d’exportation et de l’appréciation du dollar américain.
Par rapport à leurs niveaux de fin décembre 2024, il s’observe des baisses de 4,9%, 2,8% et 3,7% dans l’ordre.
La source a souligné que la guerre commerciale lancée par le Président américain Donald Trump justifie la baisse de prix de ces céréales sur les marchés agricoles mondiaux.
En effet, les dirigeants des pays riches en ressources naturelles, exportateurs du pétrole, devraient également envisager les politiques qui favorisent la transition énergétique, afin de répondre aux défis liés au changement climatique.
Toutefois, ces variations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations de matières premières, notamment dans les secteurs miniers et agricoles.
ACP/UKB