Kinshasa, 30 mars 2025 (ACP).- Le prix du baril de pétrole, l’un des produits d’exportation de la République démocratique du Congo, a enregistré une hausse hebdomadaire de 1,5% en se négociant à 72,20 USD sur les marchés internationaux au 21 mars 2025 contre 70,1 USD la semaine précédente.
« Au 21 mars 2025, le baril de pétrole a accusé une hausse hebdomadaire de 1,5% sur les marchés internationaux en se négociant à 72,20 dollars américains le baril par rapport à la période précédente, au cours de laquelle il s’est négocié à 70,1 USD », a-t-on lu dans communiqué de la Banque centrale du Congo (BCC) parvenu samedi à l’ACP.
La source a relevé, par ailleurs que durant la semaine du 07 au 14 mars 2025, plusieurs fluctuations ont été observées sur le marché des matières premières occasionnant également une hausse de 1,2% du baril de pétrole en se négociant à 70,1 USD, dégageant ainsi une baisse de 3,0% par rapport à décembre 2024.
La BCC a fait savoir que cette hausse de prix du baril de pétrole est influencée par des perspectives d’une baisse de la production mondiale. Cette évolution est principalement attribuable aux discussions à Riyad entre le Kremlin et la maison Blanche sur la résolution du conflit en Ukraine, ainsi qu’aux éventuelles annonces relatives à l’énergie.
Évolution des prix des produits de première nécessité
Par ailleurs, les prix de la tonne du riz et du blé ont connu des baisses respectives de 2,4 % et 2,1 % par rapport à leurs niveaux du 14 mars 2025, en s’établissant à 296,47 USD et 204,19 USD, en raison de la faiblesse de la demande d’exportation et de l’appréciation du dollar américain.
Par rapport à leurs niveaux de fin décembre 2024, le prix du riz a baissé de 4,2 % alors que celui du blé a augmenté de 0,8 %. En outre, le prix du maïs s’est établi à 171,37 USD, enregistrant une hausse de 0,7 % par rapport au 14 mars 2025 et de 1,6 % par rapport à fin décembre 2024.
La source a souligné que la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump justifie la baisse des prix de ces céréales sur les marchés agricoles mondiaux.
En effet, les dirigeants des pays riches en ressources naturelles, ceux exportateurs du pétrole, devraient également envisager les politiques qui favorisent la transition énergétique afin de répondre aux défis liés au changement climatique.
Toutefois, ces variations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations de matières premières, notamment dans les secteurs miniers et agricoles.
ACP/C.L.