Kinshasa, 21 juillet 2024 (ACP).– Le patriotisme, l’intégrité, l’obligation du résultat et la méritocratie sont les quatre valeurs jugées essentielles par le ministre de l’Industrie pour développer l’entrepreneuriat en République démocratique du Congo, lors de sa visite samedi à la brasserie Jokol à N’Djili dans l’est de Kinshasa.
« Nous devons être patriotes, intègres, avoir le sens d’un résultat et de la méritocratie pour réussir dans l’entrepreneuriat et créer des richesses. Il n’y a pas un Chinois ou un Américain qui viendra développer la République démocratique du Congo. Nous devons nous lever car Dieu a tout fait, il nous a donné la terre et les minerais, la balle se trouve dans notre camp», a déclaré Louis Watum Kabamba ministre de l’Industrie.
Selon lui, le patriotisme nous invite à aimer la RDC. Celui qui aime son pays ne peut pas le trahir. L’intégrité nous amène à être correcte dans la gestion surtout quand quelqu’un ne nous voit pas.
L’obligation du résultat nous oblige à faire l’effort pour mieux faire pour atteinte l’objectif et la méritocratie, susciter le choix du savoir-faire et non créer quelque chose pour satisfaire la famille ou les amis.
Auparavant, le ministre Watum Kabamba a visité les différents compartiments de la société Jokol, au cours de laquelle il s’est fait expliquer le fonctionnement de la brasserie mais également les innovations technologique et scientifique par Mme Thérèse Izay Kirongozi, Directrice générale de cette unité de production.
Le modèle économique de Jokol

Selon elle, le Jokol a démarré il y a quelques mois et se préoccupe de la transformation des produits agricoles en produits finis, à savoir jus conservables pendant une durée longue pour la consommation. Il s’agit d’une valeur ajoutée sur les produits agricoles dans le cadre de la diversification de l’économie nationale.
Il s’agit ici des ananas, des gingembres et papayes et tant d’autres fruits qui proviennent des maraichers de Kinshasa et du Kongo Central.
S’agissant de l’innovation technologique, l’hôte de l’Izay Kirongozi a indiqué que celle-ci est le modèle économique qui est basée sur la recherche des solutions aux problèmes de l’énergie, de l’emploi des jeunes, la gestion des déchets et de la circulation routière et la mise en valeur des produits agricoles bruts par leur transformation en produits finis.
Elle a profité de la présence du ministre pour lui présenter les défis à relever et ses perspectives d’avenir. C’est dans ce cadre qu’elle a fait visiter le ministre, l’usine de biogaz pour palier au problème de l’énergie électrique par laquelle tout développement passe. La brasserie compte employer près de 2500 jeunes tout en précisant que le renforcement des capacités des agents se fait sur place à travers la restitution par ceux formés à l’extérieur du pays notamment Aux USA et au Japon.
Wom’s technologie, a-t-elle dit, apporte des solutions dans la circulation routière par le robot intelligent tandis que la gestion des déchets dégradables contribue à la production de gaz et de l’électricité.
Le Wom’s technology, a-t-elle ajouté, a contribué dans la fabrication des respirateurs artificiels pour aider les malades sous COVID.
ACP/C.L.