Mbuji-Mayi, 1er avril 2024 (ACP).- Les travaux de réhabilitation des voiries de Mbuji-Mayi, au centre de la République démocratique du Congo, inscrits au projet 14 km, ont repris lundi avec le réglage des chaussées des avenues du poste de la Minière de Bakwanga (MIBA), exécutés par l’entreprise JMC, a constaté l’ACP.
« Les travaux ont repris, nous avons commencé le nettoyage des chaussées sur les avenues de la ville MIBA que nous allons bientôt asphalter, donc, aujourd’hui, il y a la niveleuse qui descend sur terrain avec le compacteur pour commencer les travaux de réglage des chaussées dans le cadre du projet 14 km à Mbuji-Mayi, dès que c’est fait, je crois, sauf imprévu, que d’ici mercredi, nous allons commencer à asphalter. Je crois qu’il n’y a plus rien qui nous empêche d’avancer », a déclaré Médard Mutombo, coordonnateur provincial de JMC.
Ces travaux ont repris après plus d’un mois d’absence de cette entreprise sur le terrain pendant que ces artères étaient prêtes à recevoir la couche de roulement en béton bitumineux. M. Mutombo a expliqué la suspension des travaux par l’installation de l’usine de concassage et de la centrale d’enrobée.
« Nous avons repris les travaux, et il n’y a rien qui nous empêche d’avancer, parce que l’essai que nous avons fait est concluant, et que nous avons repris les travaux parce qu’on attendait qu’on produise quand-même une quantité suffisante de concassés pouvant nous permettre de démarrer l’asphaltage et éviter de suspendre les travaux », a-t-il ajouté.
Selon lui, il y avait les travaux de découverture de la carrière, chose qui est faite et le concasseur tourne 24/24. Nous avons suffisamment les concassés pour débuter les travaux, mais nous continuons à produire d’autres pour couvrir tout le projet 14 km.
Le coordonnateur Mutombo a relevé, en outre, que le retard dans l’exécution, était dû à l’installation des équipements et difficultés d’approvisionnement des chantiers en intrants notamment les ciments, les ferons, les carburants qui viennent d’autres provinces.
Les causes du délabrement précoce des chaussées
Par ailleurs, le Directeur général de l’Office des Voiries et drainage Victor Tumba avait indiqué samedi lors d’un point de presse que le délabrement précoce des chaussée est souvent consécutif à la mauvaise utilisation de la route par les usagers.
« L’ennemi no1 de la chaussée c’est l’eau cependant la population utilise les caniveaux comme un dépotoir où il faut jeter les immondices avec comme conséquence le bouchage desdits ouvrage entrainant la divagation de l’eau sur la chaussée. Le contact de l’eau et la chaussée favorise la dégradation rapide », a déclaré le Directeur général Tumba.
La dégradation de la chaussée est aussi liée à la vétusté de la route qui après 15 ou 20 ans présente des faiblesses dans ses différentes structures qui débouchent sur la création des bourbiers (trous béants), ou nids de poule sur la chaussée.
La bonne durée de vie se fait constater sur une route neuve qui a été suivi avec entretien. Dans ces cas la durée varie entre 15 ans quand il s’agit d’une couche en bitume et 20 ans pour une couche en béton armé. ACP/ ODM/ KHM