Inspection générale des finances: réflexion autour des maux qui rongent la société congolaise  

Kinshasa, 27 juin (ACP)- Une matinée d’échanges sur la réflexion autour des maux qui rongent la société congolaise, notamment la corruption et les détournements des deniers publics en faveurs des Congolaises et Congolais a été organisée à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a appris mardi l’ACP.

« Ces échanges ont tourné sur la réflexion autour des maux qui rongent la société congolaise, entre autres la corruption et le détournement des deniers publics », a fait savoir lundi l’Inspecteur général des Finances Jules Alingete.

Au milieu Jules Alingete entourés des participants

Il a précisé que cette journée organisée, en collaboration avec la Coordination de changement des mentalités (CCM), a été axée autour du thème :« Travaillons ensemble pour l’intégrité et la lutte contre les antivaleurs dans la gestion publique ».

« Les hommes et femmes de Dieu ont un grand rôle à jouer dans la conscientisation des Congolais pour la bonne gestion de la chose publique », a relevé Jules Alingete, qui a insisté sur le fait que ces participants sont des acteurs importants du changement de l’homme Congolais », a-t-il précisé.

Pour lui, les hommes et les femmes de Dieu ont une grande responsabilité dans l’encadrement des fidèles pour que leurs conduites soient conformes à la parole de Dieu, qui est contre le vol, la pratique appelée couramment la corruption. 

« Parmi les détourneurs, il y en a qui sont vos fidèles. Ils sont vos enfants spirituels. Pourtant, ils prient, ils viennent régulièrement dans vos églises, vos mosquées pour manifester publiquement qu’ils sont dignes, pourtant ce sont des vrais détourneurs », a-t-il fait observer. 

De son côté , l’Inspecteur général de finances-chef de service adjoint , Victor Butubenga Pandamani, a rappelé les missions de l’IGF, son fonctionnement tout en retraçant quelques faiblesses constatées dans la gestion des fidèles de l’église qui assument des responsabilités dans le pays. 

Le coordonnateur de la CCM a affirmé, pour sa part que si l’encadrement des criminels économiques ou autres centres pénitenciers ont échoué, l’église doit se réveiller. 

« Si la famille, l’école, les associations et autres n’ont pas réussi à enseigner l’homme Congolais à se refuser de voler ou de corrompre ou même encore à détourner, l’église a aussi la responsabilité d’y travailler », a-t-il déclaré. 

S’exprimant au nom des hommes et femmes de Dieu, le pasteur Dodo Kamba a suggéré aux autorités de l’IGF un cadre permanent de consultation et d’échanges pour une meilleure coordination des efforts dans la lutte contre la corruption. 

En réponse, Jules Alingete a promis d’instituer ce cadre d’échange avant de solliciter l’accompagnement des hommes et femmes de Dieu au travail de l’IGF. 

Depuis plusieurs mois, l’IGF a initié des journées d’échange citoyen avec toutes les couches sociales de la population en vue de la sensibilisation contre les antivaleurs dans la gestion de la chose publique. ACP/

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