Bunia, 20 Avril 2021(ACP).- Les prix de plusieurs denrées alimentaires et produits première nécessité ont pris de l’ascenseur sur le marché central de la ville de Bunia suite à l’activisme de groupes armés qui continuent à perturber le trafic sur la RN27 et RN4 voies par lesquelles la ville de Bunia est approvisionné par ces produits, a constaté mardi l’ACP.
Un bidon d’huile végétale de 20 litres se négocie à 32 USD au lieu de 26 USD, un sac de semoule passe de 14 à 18 USD, le sac de pomme de terre se vend à 220.000 francs congolais plutôt qu’à 150.000 FC il y a peu, le sac de braise passe de 35.000 à 60.000 FC, une botte de feuilles de manioc se négocie à 2500 au lieu de 1500 Fc, un bassin de cosette de manioc revient à 12.000 au lieu de 6.000 comme auparavant, un litre de carburant passe de 2000 à 4000 francs congolais auprès de revendeurs communément appelés » Kadhafi ».
Pour le moment les dispositions sont prises pour déloger ces bandits sur les deux(2) routes d’intérêt national notamment la mise en de patrouilles conjointes FARDC/Monusco sur la RN27 où plusieurs véhicules et camions étaient bloqués vers le territoire de Mahagi le long de cette route.
Ces véhicules et camions ont été escortés lundi jusque dans la ville de Bunia par les éléments de l’armée et ceux de casques bleus de Monusco grâce également aux hélicoptères de cette organisation Onusienne qui ont servi la couverture aérienne pour les troupes au sol.
Interrogés les habitants du chef-lieu de l’Ituri ont d’une part encouragé les forces de sécurité et de l’ordre dans leurs efforts de la traque contre ces malfrats qui continuent à détruire et à endeuiller l’Ituri et de l’autre plaident pour que la situation sécuritaire de l’Ituri soit parmi les grandes priorités pour le gouvernement Jean-Marie Sama Lukonde qui sera bientôt investi par l’Assemblée nationale. ACP/Kayu/CKM