Kananga, 04 juillet 2022 (ACP).- La coordination de l’Association congolaise des droits de l’Homme (ACDHO) pour le Kasaï Central a déploré l’incidence négative de la flambée des prix des denrées alimentaires de base sur la jouissance des droits économiques et socio-culturels des habitants de cette entité administrative.
Dans un rapport sur les violations des droits de l’homme pour le mois de mai, le coordonnateur de cette structure, M. Arthur Padinganyi, a relevé, entre autres, l’augmentation du prix de la mesurette de maïs communément appelée « MEKA » de 1800 à 2500 FC, celui de manioc de 1000 à 1500 FC, du riz blanc de 1200 à 1500 FC, celui d’une bouteille d’huile de palme de 1200 à 1600 FC, d’un sac de charbon de bois de 15000 à 20000 FC, d’une banane plantain de 800 FC à 1500 FC et le litre de l’essence de 3500 à 4500 FC.
L’ACDHO a enregistré, en outre, au cours de cette période, plusieurs plaintes au sujet de la multiplicité des frais scolaires exigés dans les écoles privées agréées de la place.
La même structure a, par ailleurs, fait état dans ce rapport de la disparité observée dans la desserte de l’eau de la Regideso et de l’électricité de la société nationale d’électricité (SNEL) entre le centre-ville et certains quartiers du chef-lieu du Kasaï Central. ACP/Kayu/OB/NKV/SGB/MMC/KAF/MOP