Kinshasa, 06 juin 2024 (ACP).- 183 mètres de l’avenue Lumumba au quartier Mombele, dans la commune de Limete, centre de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, ont été bétonnés dans le cadre des travaux de réhabilitation de cette artère, a constaté jeudi l’ACP lors d’une ronde.
« Nous venons de bétonner la première phase du tronçon compris entre l’avenue Mukoko et Université au quartier Mombele dans la commune de Limete sur un linéaire de 183,3 m, partant de l’avenue Mukoko jusqu’à avant sa jonction avec l’avenue Université, nous avons pris en compte les résultats de l’étude menée afin d’éviter la stagnation d’eau en créant une pente sur la chaussée en toit large de 7 m», a déclaré l’Ir. Robert Mboyo, de l’entreprise Johnny Matala compagnie (JMC).
Le premier jour, a-t-il expliqué, les travaux ont consisté au coulage de béton armé sur un linéaire de 100 m. Il reste 70 m à partir du pont jeté sur la rivière Kalamu jusqu’au niveau des amorces qui débouchent sur l’avenue Université.
« Les travaux sur les amorces seront faits après la chaussée nous avons déjà travaillé les nattes en ferrailles, il ne nous reste plus que de couler le béton armé », a ajouté l’ingénieur Mboyo.
Selon lui, après le coulage de béton l’entreprise JMC va passer au curage des caniveaux et évacuation des déchets en vue d’assainir l’environnement du travail, ceci pour éviter le débordement des eaux sur la chaussée, sachant que le premier ennemis de la chaussée, c’est l’eau stagnante.
« Les caniveaux ne sont pas de dépotoirs, ni des poubelles, encore moins des décharges. Et voir les parents qui envoient leurs enfants jeter les déchets dans les caniveaux construits pour évacuer des eaux de pluies, n’est pas normal », s’est-il exprimé.
L’ingénieur Mboyo a demandé aux parents d’instruire leurs enfants sur le bon usage des caniveaux, afin d’éviter la reproduction des insectes ainsi que des éventuelles inondations.
Exécutés par l’entreeprise JMC, ces travaux sont supervisés par l’Office des voiries et drainage (OVD). Ils sont placés sous surveillance du bureau technique de coordination (BTC). ACP/