Kinshasa, 18 mai 2023 (ACP).- L’entrepreneuriat dans les ménages est outil de développement, a déclaré M. Kabeta Clément coordonnateur national élu d’une association sans but lucratif Santé développement et culture (SADUC).
Il a fait cette déclaration lors d’une assemblée générale élective de cette Asbl, organisée à Kinshasa en République démocratique du Congo pour motiver sa candidature à la coordination nationale des membres.
« Nous faisons la promotion de l’entrepreneuriat dans des ménages pour aider le pays à se développer. Nous, nous travaillons avec les ménages et plusieurs ménages sont maintenant dans les activités génératrices des revenus, nous voudrions maintenant accompagner ces ménages à créer des petites entreprises, puis petit à petit nous allons passer à des grandes entreprises, c’est ça notre souci. Nous allons impliquer les ménages dans la vision du développement à la base », a déclaré M. Kabeta Clément coordonnateur national.
A l’issue de la campagne qui a réuni les membres de SADUC, un comité chargé de l’organisation des élections chapeauté par Mme Bertine Tembo Kikasa, a mené à bien ces élections où il n’y avait que 2 postes à pourvoir à savoir le poste du président du conseil d’administration (PCA) et celui de Coordonnateur national. Il n’y avait que 2 candidats soit pour chaque postes vacants.
Pour le poste de PCA, il y avait M. Albert Tshiabua qui a été élu avec 47 voix sur 47 votants, même résultat pour le nouveau coordonnateur, M. Kabeta Clément. Ces deux personnalités sont élues pour un mandant de 5 ans.
Cette ONG a mis au point des stratégies pour accompagner des ménages qui évoluent en tant que micros entrepreneurs, notamment dans le secteur agricole.
En perspective, nous allons passer à l’agroforesterie intégrée c’est-à-dire, que le ménage doit comprendre que en commençant par les provinces où nous sommes installées chacun à une portion de terre qui est une richesse, qui doit être exploitée.
Les ménages doivent travailler autour de ça, pour produire et devenir transformateur et entrer obligatoirement dans le processus de commercialisation. C’est ce que nous appelons la chaîne de valeur.
Il a noté qu’autour de cette préoccupation, il y avait quelques difficultés liées au financement qui nous ont poussé à créer dans la communauté, la sécurité des semences où les ménages vont se retrouver dans un groupe où ils pourront se cotiser de l’argent qui va les aider dans la production plus tard. », a expliqué M. Kabeta Clément ACP/ODM/May