Kinshasa, 08 juillet 2024 (ACP).- L’impact de la mise en œuvre des activités du Projet d’appui au développement de l’économie rurale (PROADER), dans la province du Kwango (sud-ouest de la République démocratique du Congo) a été apprécié par le ministre d’Etat en charge du Développement rural, a-t-on appris lundi d’un communiqué.
«Les activités du Projet d’appui au développement de l’économie rurale, PROADER, ont un impact visible sur la vie des petits producteurs des maniocs dans les 12 villages du bassin de production du Kwango», a-t-on lu dans le communiqué du ministère du développement rural.
«Le ministre d’Etat en charge du Développement rural s’est dit émerveillé des résultats palpables de ce projet. Il a exprimé ce satisfecit au terme d’une visite d’inspection effectuée depuis samedi dans la zone d’exécution de ce projet financé par le gouvernement de la RD.Congo et ses partenaires», indique ce document.
Eu égard aux résultats escomptés, Muhindo Nzangi a exprimé son souhait de voir ce projet être dupliqué sur l’ensemble du territoire national.
Il a, à cet effet, visité tour à tour les champs des petits producteurs des maniocs dans le bassin de production de Kwango ainsi que l’usine de transformation des maniocs de l’Entreprise de Consultance et des Services Agricoles en RDC (ECOSAC).
Cette société à responsabilité limitée bénéficie de l’appui financier du projet PROADER du gouvernement de la RDC et ses partenaires.
Muhindo Nzangi Butondo a salué cet encadrement des petits producteurs, qui augmentent déjà la production des maniocs et lutte contre la pauvreté au sein des ménages des petits producteurs de ces 12 villages.
Il a ensuite visité l’usine de transformation des maniocs (dès l’épluchage jusqu’à la production des farine de manioc pure). Cette farine est utilisée pour la fabrication de la farine panifiable ainsi que la consommation domestique (foufou).
C’est l’Ingénieur Abdias Niangisi Utono, administrateur gérant de l’entreprise ECOSAC SARL, qui a guidé la visite des activités du ministre de tutelle tout en donnant des explications à chaque point visité.
Il a ainsi, salué la visite de ce membre du gouvernement congolais qui s’est rendu sur terrain en vue de s’imprégner de la réalité du paysan.
ECOSAC assure l’accompagnement des producteurs dès la préparation des champs en passant par la semi jusqu’à la production. La mise en œuvre de ce projet du gouvernement contribue à l’amélioration de la vie socio-économique de la population de cette partie du pays, a fait savoir l’administrateur-gérant de l’ECOSAC.
62% d’atteinte des objectifs du projet PROADER
S’adressant à la presse, le chef du Projet d’appui au développement de l’économie rurale (PROADER), Michel Disonama, a indiqué que la visite du ministre d’Etat en charge du Développement rural avait pour but d’examiner la possibilité de la duplication de cette belle expérience dans d’autres provinces. Il a noté que le projet PROADER est à 62% de l’atteinte de ses objectifs.
Michel Disonama s’est dit satisfait de la contribution de l’ECOSAC dans la mise en œuvre de ce projet. Grâce à l’appui du PROADER, cette organisation partenaire a suffisamment accru sa capacité technique, managériale et matérielle. Elle a acheté des tracteurs, des récolteuses de manioc, des semoirs, et bien d’autres équipements techniques.
Le chef du PROADER a fait savoir que d’ici quelques jours, les paysans bénéficiaires du projet seront regroupés en coopératives. En ce qui concerne les acquis du projet, il a souligné que certains bénéficiaires ont acheté des terrains, d’autres ont amélioré leurs habitantions et d’autres encore assurent la scolarisation de leurs enfants au niveau supérieur.
Le Projet d’appui au développement de l’économie rurale (PROADER) est implémenté dans sept de vingt-six provinces de la RDC. Il s’agit notamment du Kasaï-Oriental, du Kasaï-Central, du Kasaï, du Kwilu, du Kwango, de Maï-Ndombe et du Kongo-Central.
Le PROADER est un projet du gouvernement attaché au ministère du Développement rural. Ce projet bénéficie d’un financement prêt de la Banque africaine de développement (BAD) et des subventions pour une durée de 5 ans. ACP/ODM