Kinshasa, 27 septembre 2021 (ACP).- La Journée mondiale de la contraception célébrée le 26 septembre de chaque année, est une occasion propice pour sensibiliser les populations notamment jeunes aux bonnes pratiques des méthodes contraceptives en vue de bien programmer les naissances et d’équilibrer les familles congolaises en proie à de nombreuses difficultés.
Le directeur du Programme national de santé de la reproduction (PNSR), Mme Anne-Marie Tumba l’a soutenu lundi au cours de la matinée scientifique organisée dans la commune de la Gombe à Kinshasa, sous le thème : « La contraception, une option pour le développement », à l’intention de cette journée internationale.
Pour Dr Anne-Marie Tumba qui estime que la femme doit être mise dans les mêmes conditions que l’homme, la contraception peut dans une large mesure aider celle-ci à espacer des naissances, à se reposer, à reprendre sa santé et à s’épanouir.
« Avoir plusieurs enfants dans une famille congolaise, c’et s’exposer généralement à de nombreux problèmes sociaux économiques » a-t- elle déploré, invitant les jeunes à apprendre à bien utiliser les méthodes contraceptives parmi lesquelles, des préservatifs nécessaires afin d’éviter des infections sexuellement transmissibles (IST), des hormones, des pilules et des implants ainsi qu’à se servir de la Planification familiale (PF) dans une perceptive de lutte contre la pauvreté en RDC.
Le représentant de l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population), Achu Lordfred a noté que l’utilisation de la contraception augmente avec le progrès de la technologie, avant de souligner que l’UNFPA s’emploie, entre autres, à soutenir la PF et les méthodes contraceptives aussi bien qu’à offrir une assistance financière et programmatique aux pays membres dont la RDC. ACP/Kayu/RN/JFM/MNI/SGB/TKM