Kinshasa le 03 novembre 2022 (ACP).- Les sociétés brassicoles de la République démocratique du Congo (RDC), ont atteint le record de 4,053 millions d’hectolitres des bières en huit mois, soit de janvier à août de l’année en cours, révèle la Banque centrale du Congo dans son rapport mensuel du mois, dont une copie est parvenue jeudi à l’ACP. « La production de ces sociétés a connu une augmentation de près de 279 hectolitres, contrairement à celle de l’année dernière où elle s’est située à 3,774 millions d’hectolitres des bières. La production annuelle de ce produit a été de l’ordre de 5,625 millions d’hectolitres pour l’année 2021 », souligne le rapport de la BCC.
S’agissant de la production des boissons gazeuses, celle-ci s’est établie à hauteur de 1,752 million d’hectolitres contre 1,728 million d’hectolitres au cours de la période correspondante 2021. Cependant, la production annuelle est évaluée à près de 2,619 millions d’hectolitres.
La première industrie de la production de la bière (BRALIMA) en République démocratique du Congo a vu le jour le 23 octobre 1923 à Léopoldville (Kinshasa) et a sorti sa première bière de l’usine le 26 décembre 1926 avec une cadence de production de 35.000 bouteilles par mois.
Le marché de la bière
Le marché de la bière en République démocratique du Congo était aux mains des Allemands et des Hollandais qui importaient la bière de l’extérieur du pays en quantité supérieure et en qualité meilleure que celle de la Primus, et la revendait en un prix inférieur à celui de la Primus.
La Primus dont on redoutait encore la qualité ne pouvait s’imposer sur le marché. Pour faire face à ces difficultés, la BRALIMA , sous la conduite d’un 2ème Directeur, Monsieur Visez, redressera la qualité de la bière, augmentera les salaires des ouvriers et mettra au point une pasteurisation de la bière pour ainsi étendre sa commercialisation.
Ainsi, la quantité produite de la bière qui était de 3.500 hectolitres par mois en 1936 passera à 10.800 hectolitres par mois en 1945. Après la deuxième guerre mondiale, Monsieur VISEZ suscitera l’intérêt de nouveaux investisseurs belges qui amorcèrent de grands investisseurs. La firme connaîtra alors un accroissement considérable de 1947 à 1958. De nouveaux sièges d’exploitation s’érigèrent à travers le pays, rappelle-t-on. ACP/KHM/JLL