Kinshasa, 09 décembre 2022 (ACP).- La République démocratique du Congo est comptée parmi le trois pays fournisseur des écailles de pangolin au monde d’une manière illicite, a relevé vendredi M. Claude Keboy coordonnateur de l’organisation non gouvernementale de conservation de la nature et de Développement Communautaire dénommé « Synergie Rurale -Action Paysanne(SyR-AP) et expert du groupes des spécialistes des pangolins au cours des exposés à la semaine congolaise du Tourisme.
« Le pangolin menacé d’extinction par le braconnage en RDC fait, désormais partie, des espèces dont le commerce est interdit à l’échelle mondiale. Cette décision a été votée à l’unanimité par la Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées d’extinction (Cites) en Afrique du Sud. Certains pays appliquent déjà cette décision mais la RDC ne l’a pas encore adopté », souligne la source.
Il a expliqué qu’en République Démocratique du Congo, nous n’avons pas un plan stratégique pour le pangolin comme c’est le cas avec l’Okapi et le Bonobo. « Nous avons 8 espèce au monde placées à l’annexe1 sur le plan du commerce illégale et illicite. Il y a 4 espèces en Asie et 4 en Afrique dont 3 espèces en RDC que nous pouvons retrouver dans d’autre pays.
Il a fait savoir que le pangolin est une espèce désormais protégée parce que c’est qu’elle est unique au monde qui as des écailles. Le Pangolin est un petit mammifère de la famille des Mantidés connu sous le nom de fourmilier écailleux.
Le pangolin a plus que jamais besoin de protection pour la simple et bonne raison qu’il peut difficilement se défendre seul. Plutôt que d’adopter la fuite, celui-ci se roule en boule lorsqu’il est confronté à un danger, favorisant la tâche aux braconniers qui n’ont plus qu’à le ramasser, a dit M.Claude
Il a expliqué que pour les organisations en charge de la défense de la faune, il s’agit d’une victoire et d’un pas en avant vers de nouvelles mesures de protection. Jusqu’à présent, la vente de ces spécimens et produits dérivés était considérée comme légale, bien que réglementée en adoptant cette approche radicale de la communauté internationale qui exige de mettre fin aux dérives du marché noir.
Pour une construction d’une industrie touristique forte
Le directeur par intérim du tourisme international et coopération ainsi que du ministère de l’Environnement, du tourisme et de l’hôtellerie du Zimbabwe M. Douglas Mavhembu a fait savoir que leur objectif dans l’échange avec la RDC consiste à mettre ensemble les stratégies afin de construire une industrie touristique forte pour booster ce secteur important.
Les recommandations doivent être prise pour mettre en exergue l’existence d’énormes potentialités tant touristiques qu’économiques de nos deux pays et aussi l’occasion d’attirer les investissements nationaux et internationaux afin de mettre en valeur les atouts touristiques.
M. Douglas relève que la pandémie n’était pas une malédiction car, il a permi à la population locale du Zimbabwe a promouvoir le secteur du tourisme et mettre des stratégies. Les Zimbabwéens ont reçu plus des 172.481 touristes nationaux en 2022 par rapport 90.909 l’an passé résultant de la collaboration entre les secteurs privé et public. ACP/