La SICOMINES s’engage à accompagner le Programme de développement de 145 territoires en RDC

Kinshasa 19 octobre 2021 (ACP).– La SICOMINES S.A s’est dite engagée à accompagner le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans son programme de développement de 145 territoires répartis à travers les différentes provinces, indique un communiqué de presse de cette entreprise reçu lundi à l’ACP.

Selon ce communiqué, la SICOMINES manifeste ce dévouement consécutivement au dernier rapport de compte-rendu du Conseil des ministres, relatif à l’état d’exécution du contrat Sino-congolais, fait par les ministres en charge des Infrastructures et travaux publics et celui des Mines sur l’état des lieux d’exécution dudit contrat.

La source précise que ledit compte rendu a évoqué plusieurs points relatifs au partenariat Sino-congolais, notamment l’instruction du Président Félix-Antoine Tshisekedi aux ministères concernés consistant à examiner les propositions formulées pour la suite de ce programme, sur les sujets qui portent sur la relance des grands travaux de reconstruction nationale en priorisant les infrastructures structurantes ce, en étroite collaboration avec son cabinet.

Au-delà de son financement total en faveur  des infrastructures de base de la RDC qui sont déjà réalisées et celles en voie de l’être, la partie chinoise s’est dite disposée à répondre positivement à l’accompagnement du programme de développement de 145 territoires lancé depuis le 9 octobre dernier par le Premier ministre Sama Lukonde à partir Kenge, chef-lieu de la province du Kwango.

Elle souligne que cette initiative s’inscrit dans le but d’une part de favoriser l’éclosion des activités socio-économiques porteuses de développement, et d’autres part d’appuyer éventuellement le programme de développement de ces territoires du pays, étant donné que le contrat n’a atteint qu’un taux d’exécution de 30%.

Dans le même document, la SICOMINES est appelée à diligenter un audit technique et financier ainsi qu’à mettre en place un mécanisme assurant la transparence dans la gestion et le fonctionnement de cette entreprise.

Il s’agit également de la nécessité de mettre fin au déséquilibre entre parties, notamment par la révision de certaines clauses du contrat ou de convention de collaboration entre la RDC et le Groupement d’entreprises chinoises et du contrat ou de convention de la Joint-Venture SICOMINES.

A cet effet, ajoute la source, le compte rendu a également évoqué l’urgence de mettre en place une commission mixte Sino-Congolaise qui se penchera sur l’ensemble des sujets d’intérêts communs. Elle a toutefois soutenu que désormais l’exécution des contrats soit effectuée selon la volonté́ mutuelle gagnant-gagnant.

La SICOMINES pour un même entendement sur la joint-venture et le respect strict des engagements

Dans ce cadre, la SICOMINES a salué la volonté exprimée du Chef de l’Etat de voir les deux parties travailler de commun accord sur l’ensemble des sujets d’intérêts communs, dans l’objectif principal de préserver et de matérialiser le concept  » gagnant-gagnant  » déterminant dans toutes relations en matière de coopération ou d’affaires à travers le monde entier, concept lancé d’ailleurs par la Chine.

Selon elle, les parties signataires s’en tiennent au respect strict des engagements, conformément à la norme internationale qui stipule qu’à partir du moment où le contrat est un package, il exige le respect strict des engagements et le contrat Sino-congolais en est un.

« Les deux parties, chinoise et congolaise sont conscientes du fait que si le projet échoue, ceci est une perte commune pour la RDC et la Chine. Si, par contre, le projet réussit, c’est un gain pour les deux pays », précise le communiqué.

Elle fait noter qu’un tiers d’investissement a déjà été réalisé dans le secteur d’infrastructures au cours des 10 premières années, pour un projet de 30 ou 40 ans. Ceci témoigne des efforts engagés par la partie chinoise dans le but d’aider la RDC à bâtir et à développer son environnement et non à circonscrire ces efforts dans un but purement lucratif.

La Rdc constitue la principale bénéficiaire du contrat  et pour le projet Infrastructures, la partie chinoise a assuré au lendemain de la signature de la convention en 2008, la totalité des financements dès l’exécution de la première infrastructure à Kinshasa, capitale de la RDC, tandis que la première tonne de cuivre ou de cobalt produite par la SICOMINES est intervenu en novembre 2015, soit  8 ans durant et sans contrepartie directe pour elle.

 Elle rappelle que la première production a fait face aux difficultés d’électricité d’où l’urgence de la construction, encore financée entièrement par la partie chinoise, du barrage hydroélectrique de Busanga, qui est maintenant prêt à fonctionner pour permettre à l’entreprise d’atteindre sa capacité de production maximale de 250.000 tonnes de cuivre l’an en sa deuxième phase.

Pour promouvoir l’industrie nationale congolaise, la partie chinoise s’investie activement en créant une société minière internationale compétitive avec une technologie de pointe implantée en RDC.

Pour l’heure, sur les 3 milliards USD réservés au volet Infrastructures de base, près de 2 milliards USD reste à disponibiliser. Il est, toutefois, indiqué qu’il ne s’agit pas d’un fonds à utiliser hic nunc.

 C’est du reste à l’honneur de la RDC de rassurer le monde (international) des affaires et de coopération, de sa capacité de respecter tous ses engagements pris. ACP/

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