La ville de Kinshasa en constant développement des infrastructures de base

Kinshasa, 29 mars 2022 (ACP).- Depuis plus de vingt ans, soit du règne de Joseph Kabila à celui de l’actuel Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la ville de Kinshasa connait un développement important, en infrastructures de base, notamment les routes et les bâtiments.

Les touristes et les Kinois ayant abandonné Kinshasa durant cette période ne retrouveront plus la ville de leur souvenir langui au vue des changements qui y sont opérés.

L’arrivée au pouvoir de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la présidence de la République démocratique du Congo, vérité oblige, le développement s’est poursuivi avec l’amélioration du trafic sur la chaussée par la construction des sauts-de-mouton sur les grandes artères qui desservent au trafic dans la ville de Kinshasa.

Il s’observe à travers la ville de Kinshasa, une modernisation des avenues, des ponts et chaussées de plusieurs axes routiers suite aux travaux de construction, reconstruction et réhabilitation dans le cadre de la coopération entre la République démocratique du Congo et les pays amis (Japon, Egypte) d’une part, et d’autre part grâce au financement des partenaires au développement dont la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale (BM), la Banque arabe pour le développement de l’Afrique.

Outre le développement des infrastructures routières s’en est suivi, celui des bâtiments développant certains quartiers de la ville de Kinshasa en les transformant en quartiers huppés et autonomes du fait qu’ils sont accompagnés de la construction des centres de santé et polycliniques de haut rang ainsi que des écoles et de supers marchés. Les quartiers GB, Beau-vent à côté de la RTNC, Mbudi, CPA et tant sont une illustration.

Ces efforts des Congolais et des étrangers qui ont choisi la République démocratique du Congo comme seconde patrie, notamment les indo-pakistanais, sont soutenus par les améliorations des bâtisses par le gouvernement dans le cadre des jeux de la francophonie qui se tiendront du 26 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa et de l’accueil du Pape François.

De l’aéroport international de N’Djili à l’Est de la capitale jusqu’à la Gombe au centre de la ville de Kinshasa  et de Gombe à Mbudi, en longeant le boulevard du 30 juin, Mandela à Matadi Kibala vers le Kongo Central, la métamorphose de la ville de Kinshasa est visible.

Les causes et conséquences du développement de la ville

La ville de Kinshasa d’avant 1996 à 1997 est caractérisée par la guerre de libération aux termes de laquelle, l’ancien Président de la République du Zaïre, le Citoyen Mobutu Sese Seko a pris la fuite pour se réfugier au Maroc où il a trouvé la mort en septembre 1997.

Cette période est caractérisée également par une augmentation sensible de la population à Kinshasa due à l’effet de la guerre ainsi que le départ massif des habitants de deux Kasaï à la recherche de bonnes conditions de vie.

Cette situation a créé la carence en logements sociaux dans la ville de Kinshasa pour contenir les réfugiés de la guerre et les départs volontaires, faisant ainsi des maisons en location un véritable moyen de survie pour les bailleurs.

Les personnes disposant les moyens financiers ont cherché à se taper des terrains autour de la ville suscitant ainsi les morcellements des parcelles, l’occupation des espaces verts et des berges des rivières ainsi que les terrains réservés aux besoins futurs de l’Etat.

C’est dans ce cadre que la ville connait aujourd’hui les nouveaux quartiers à l’instar de Sans-fils dans la commune de Masina, Kingabwa dans la commune de Limete, Matadi-Mayo, Mbudi, Lutendele, Kindele dans la commune de Mont-Ngafula et  Mimosas dans la commune de Ngaliema.

L’origine et secret de nouvelles constructions à Kinshasa

La construction des immeubles et surtout en étages est tributaire des moyens financiers conséquents pour arriver à parachever le projet.

Pas plus tard que hier, certaines personnes commençaient les constructions des immeubles et s’arrêter à mi-chemin ce, à cause des moyens limités. Dans ce cadre la rédaction de l’ACP relève le cas le plus ancien de l’immeuble BIMSUM sur le boulevard Salongo dans la commune de Lemba.

Il sied de relever qu’à travers la ville de Kinshasa peu d’immeubles ont  une traçabilité de l’argent propre mais au contraire de la maffia économique, de blanchiment d’argent et de détournement des deniers publics. Comme si ça apparait comme blague certains immeubles  connaissent l’arrêt des travaux depuis l’arrivée au pouvoir de Félix-Antoine Tshisekedi et que la nouvelle classe politique a pris la relève sans être inquiétée.

En République démocratique du Congo, c’est la politique qui engage, rémunère bien par rapport à l’administration et d’autres services de l’Etat et des privés.

ACP/ODM/OB/Thd/KMT

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