Kinshasa, 07 novembre 2022 (ACP).- L’Agence de Prévention et de lutte contre la Corruption en République démocratique du Congo est entrée actuellement dans la phase de la définition de son plan d’action et de sa mise en œuvre 2022-2026, a annoncé Thierry Mbulamoko, coordonnateur de cette structure au cours d’une émission radiodiffusée onusienne captée lundi à Kinshasa.
« Le premier défi épinglé est celui de l’intégrité, des antivaleurs devenues un art de vivre », a-t-il déclaré tout en déplorant le faible taux de condamnation par la justice dans les procès portant sur la corruption, le blanchiment d’argent et les faits assimilés.
« Nous souhaitons qu’il ait plus des condamnations et plus de récupération des produits de la corruption, ainsi que celui de la criminalité financière », a ajouté le coordonnateur.
Evoquant le dernier défi relatif au cadre légal, il a dit que l’arsenal juridique devrait être complété par un projet de loi spécial anti-corruption, avant d’insister sur l’importance d’une loi portant protection des lanceurs d’alerte, des témoins et des experts. Le coordonnateur a enfin affirmé que d’ici l’année prochaine, les résultats chiffrés seront communiqués à l’opinion. ACP/KHM/HBB