Kinshasa, 20 juillet 2020 (ACP).- L’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO) a, au cours d’une déclaration devant la presse faite lundi à Kinshasa, demandé à la Société nationale de l’électricité (SNEL) et à la Régie de distribution d’eau (REGIDESO), de revenir pour le mois de Juillet en cours, sur la taxation réelle des factures, en se référant à celle du mois d’avril d’avant la mesure de l’état d’urgence sanitaire en République démocratique du Congo (RDC), décrété par le Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans cette déclaration, le président de l’ASADHO, Jean-Claude Katende, dénonce la hausse exagérée de la facturation de ces deux sociétés d’Etat pour le mois de Juin 2020, alors que les ménages congolais restent encore affectés par les conséquences de la pandémie du coronavirus (Covid-19).
« Les inquiétudes et les préoccupations parvenues à l’ASADHO indiquent que les factures du mois de Juin 2020 reçues par la plupart des ménages, ont été doublées, et même triplées, mettant ainsi les ménages déjà très affectés par la crise sanitaire, dans une situation où leurs budgets sont durement frappés. Nous pensons qu’il est important pour la SNEL et la REGIDESO de revenir sur la taxation d’avant l’état d’urgence, en se référant à la taxation d’avant le mois d’avril 2020 » a-t-il indiqué.
Pour Jean-Claude Katende, en agissant contrairement, ces deux sociétés d’Etat cherchent à récupérer indûment le manque à gagner des mois d’avril et mai sur le dos de la population qui, en définitive, n’aura pas bénéficié de la gratuité telle que voulue par le Chef de l’Etat.
Au vu de cette situation, l’ASADHO demande au gouvernement de diligenter une enquête pour rassurer et apaiser la population. ACP/ZNG/ODM/fmb/nig