Kinshasa, 14 octobre 2020 (ACP).- Le président de l’Association des consommateurs des produits vivriers (ASCOVI), Patrice Musoko Mbuyi, a indiqué que les populations africaines, particulièrement celles de la RDC, ont tout intérêt à s’engager pour l’application des normes du Comité international électrotechnique (IEC) et de l’organisation internationale de normalisation (ISO).
M. Musoko, qui s’entretenait mardi à Kinshasa avec les hommes de médias venus s’enquérir de la position de l’ASCOVI sur la qualité des produits importés consommés en RDC, a invité le gouvernement et toute la population à combattre la contrefaçon à travers les 35 normes conçues par IEC et ISO pour la protection de la population.
«Dans la Rome antique, la contrefaçon en ce concerne le vin au moyen âge, s’est attaquée au textiles et aux armes. Aujourd’hui la contrefaçon n’épargne aucun produit », a expliqué le président de l’ASCOVI, ajoutant que « le marché africain en général, et congolais en particulier, est inondé de plusieurs produits de contrefaçon qui mettent la vie des consommateurs en danger et polluent l’environnement ».
Selon Patrice Musoko, les normes ont l’avantage de créer une certaine confiance auprès des consommateurs sur la qualité des produits et des services sur le marché.
Définissant le terme contrefaçon, il a indiqué que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) entend par ce mot : « la représentation non-autorisée d’une marque enregistrée sur une marchandise analogue ou identique à une autre dont la marque est enregistrée, en vue de tromper l’acheteur et de lui faire croire qu’il s’enquiert d’un produit original ».
« Pour l’IEC et ISO, une contrefaçon est un produit fabriqué pour imiter un autre qui n’offre pas les mêmes garanties en termes de sécurité, de qualité ou de fiabilité ».
« L’achat des produits contrefaits constitue une dépense inutile et dans le pire des cas, ces produits peuvent présenter de sérieux risques pour la santé et la sécurité », a conclu le président de l’ASCOVI, Patrice Musoko Mbuyi. ACP/Kayu/ODM/KJI