Kinshasa, 18 janvier 2024 (ACP).- Le baril du pétrole s’est accru de 1,28% sur le marché international en se vendant à 79,16 dollars américains la semaine allant du 5 au 12 janvier contre 78,16 USD la semaine précédente, a-t-on appris jeudi d’un communiqué.
« Au 11 janvier 2024, le prix du baril de pétrole a augmenté de 1,28 % en rythme hebdomadaire, s’établissant à 79,16 USD contre 78,16 USD la semaine précédente », a-t-on lu dans la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo (BCC).
Cette hausse, selon le document de la BCC, est alimentée principalement par les craintes d’une escalade des tensions au Yémen, susceptibles d’occasionner des ruptures d’approvisionnement en pétrole.
A l’en croire, le prix de la tonne du cuivre a enregistré une très légère baisse de 0,09 %, se situant à 8.421,00 USD contre 8.428,50 USD, sur fond de l’appréciation du dollar américain, rendant les métaux vendus dans cette devise plus onéreux pour les investisseurs détenteurs d’autres monnaies.
S’agissant du Cobalt, le prix de la tonne s’est maintenu à 32.750,38 USD, soit son niveau depuis un mois. Le cours de l’or a connu repli de 0,61 %, s’établissant à 2.032,50 USD contre 2.044,99 USD.
« Les prix du blé et du maïs se sont repliés respectivement de 1,99 % et 1,76 %, se situant à 222,35 USD et 168,34 USD la tonne contre 226,88 USD et 171,36 USD la semaine d’avant », a relevé la note d’information hebdomadaire en soulignant qu’entre janvier 2023 et janvier 2024, l’offre abondante et bon marché de la Russie a entrainé les prix des principales céréales (riz, blé et maïs) à la baisse.
Régression du volume des échanges de 4,26%
Par ailleurs, la note de conjoncture économique a affirmé que pour l’année 2023, le volume des échanges entre la RDC et le reste du monde a régressé de 4,26 % par rapport à 2022, en raison de la baisse de la demande mondiale, attestée par le ralentissement de la croissance, de l’inflation et la chute des cours des matières premières.
D’après elle, la Balance commerciale a affiché un excédent de 1.006,70 millions d’USD contre celui de 1.013,77 millions enregistré en 2022. Rapproché au PIB, cet excédent représente 1,47 % contre 1,54 % en 2022.
« Pour ce qui est des pays exportateurs des produits de base, soit les deux tiers des pays en développement, la Banque mondiale indique que leurs économies sont caractérisées par des alternances d’expansion et de ralentissement, en raison de la volatilité des cours mondiaux de ces produits », a rapporté la note.
Et d’ajouter : « En outre, la Banque mondiale constate que ces économies adoptent le plus souvent des politiques budgétaires pro-cycliques ».
Cette pro-cyclicité, a-t-elle expliqué, crée des instabilités, lesquelles sont de nature à peser sur les perspectives de croissance des économies exportatrices de matières premières. ACP/ODM