Kinshasa, 19 mars 2021 (ACP).- Le vice-Premier ministre, ministre du Budget, Jean Baudouin Mayo Mambeke, a réaffirmé, vendredi, la détermination du gouvernement de matérialiser la mise en œuvre du plan d’apurement des dettes et créances dues à la Société nationale d’électricité (SNEL) et à la Régie de distribution d’eau (REGIDESO) par les institutions officielles, les régies financières et les ayants droits.
Le vice-Premier ministre, qui s’exprimait à l’occasion de la clôture de la 3ème phase des travaux de la « Commission technique mixte chargée de la réforme du mode de gestion de consommation d’eau et d’électricité des instances officielles et ayants droit »,a invité tous les ministères concernés par la question de s’impliquer pour l’exploitation du rapport présenté par cette commission, en établissant un monitoring pour son exécution. Ainsi, un plan d’apurement réaliste doit être prévu avec une ligne de crédit budgétaire lors de l’élaboration du budget de l’Etat, car celui-ci, a la mission constitutionnelle de fournir de l’eau potable à la population et de lui assurer l’accès à l’électricité, a-t-il dit, avant de souligner la nécessité d’assainir la liste des ayants droits au travers un cadre juridique à élaborer par les experts du gouvernement.
Pour sa part, le ministre du Portefeuille, Clément Kuete, a exprimé sa gratitude au vice-Premier ministre, ministre du Budget pour son engagement à la matérialisation des travaux de cette commission, avant d’indiquer que ce rapport rappelle que cette initiative procède de la volonté du gouvernement de mettre en place un mécanisme permanent de paiement croisé des dettes et créances dues à la SNEL et à la REGIDESO. Cette 3ème phase des travaux qui s’est focalisée essentiellement sur la certification des dettes et créances réciproques , a-t-il dit, est consécutive aux deux précédentes qui ont permis de révéler un certain dysfonctionnement avec « les ayants droits » qui, parfois disposent de plus de revenus mais ne paient pas leur consommation alors que les personnes à faibles revenus sont traqués pour le paiement des factures de ces deux entreprises.
Ces deux phases, a fait remarquer le ministre Clément Kuete, ont préconisé dans leurs recommandations l’apurement de la dette par le croisement des titres émis par les deux sociétés, la mise en place d’un plan réaliste d’apurement, la mise en place d’un cadre de paiement permanent, l’assainissement de la liste des « ayants droit » et de certaines institutions officielles, etc. Il a déploré que la plupart des recommandations n’ont jamais connu un degré d’exécution. Auparavant, M. Gentil Baker, président de la commission a circonscrit le cadre et la méthodologie de travail utilisé par la commission, avant la lecture du rapport final de cette 3ème phase. ACP/FNG/NIG/JFM