Le ministère de l’agriculture promet l’appui du gouvernement à l’ONAPAC

Kinshasa, 04 juillet 2021 (ACP).- Le ministre de l’agriculture, Désiré M’zinga Birihanze, a, lors de sa visite qu’il a effectuée samedi, dans les installations de la nouvelle usine moderne de traitement de café récemment  acquise  par l’Office national des produits agricoles du Congo (ONAPAC), promis  l’appui du gouvernement aux efforts entrepris par le comité de gestion de cet Office pour son redressement.

Il a salué les efforts fournis par le comité de gestion dans l’acquisition de cette usine qui, a-t-il dit, permettra à la société de moudre le café pour la partie Ouest du pays, d’avouer avoir reçu les encouragements du Premier Ministre,  Jean Michel Sama Lokonde, pour accompagner le comité de gestion de l’ONAPAC. «Nous, le gouvernement, nous allons appuyer l’ONAPAC afin qu’il puisse renaître de ses cendres, d’ici là, ça sera le bon retour de café en République démocratique du Congo (RDC). Nous étions le plus grand producteur de café dans le monde, je crois qu’on pourra être parmi les cinq premiers avec les objectifs que nous nous sommes assignés», a déclaré le ministre de l’Agriculture, Désiré Zonga.

Avec ces nouvelles machines digitalisées, non seulement elles vont permettre à la partie Ouest à moudre le café, mais aussi elles aideront les congolais à consommer localement ce produit, en vue de respecter les normes édictées par l’Organisation internationale de café qui veut qu’avant l’exportation, le pays producteur doit consommer 30% de sa production. «Nous sommes sur cette voie qui emmènera les Congolais à consommer d’abord leur propre café avant d’en exporter», a ajouté le ministre Désiré Zonga, avant de se dire fière de compter, grâce à l’ONAPAC, parmi les pays producteurs de café dans le monde d’ici là.

Désiré Zonga a enfin salué le partenariat public privé conclu entre l’ONAPAC et la Congolaise pour le traitement de café ici à Kinshasa.

Il a laissé entendre que le Premier Ministre viendra lui-même inauguré la nouvelle usine dans les jours à venir.

Pour le directeur général de l’ONAPAC, Guy Bompate bo-Lounda Lounda, la visite de son ministre de tutelle démontre l’attention qu’accorde le gouvernement à l’Office et son importance dans le développement du pays sur le plan économique. «L’ONAPAC est le soubassement de l’économie de la RDC au niveau de l’agriculture et constitue un des éléments de régulation d’une vingtaine de produits agricoles.

Parlant de la nouvelle usine acquise par sa société, Il a indiqué qu’elle servira aussi à la formation des usiniers. Avec sa grande capacité de production, elle produira en termes de tonnes de café de haute qualité.

La nouvelle usine contient en son sein un moulin à meule d’une capacité de 300 (trois cents) kg par heure et  dispose également d’un torréfacteur avec refroidisseur incorporé d’une capacité de production de  4 (quatre) à 5 (cinq) bronches par heure, soit 480 (quatre cent quatre-vingt) à 600 (six cents)  Kg par heure. La durée de torréfaction par bronche est de 12 minutes. Son ensacheuse doseur automatique a une capacité de production de 4.000 (quatre mille) sachets par heure de 50 (cinquante) g et de 800 (huit cents) sachets par heure, rappelle-t-on.  

Signature d’un partenariat public privé entre ONAPAC et COCOI

Par ailleurs, l’Office national des produits agricoles du Congo (ONAPAC), représenté par son directeur général, Guy Bompate bo-Lounda  et la Congolaise de commerce et d’investissement (COCOI), ont conclu un partenariat public privé, gagnant gagnant 50% chacun), pour le traitement et la commercialisation de café moulu, a appris l’ACP samedi de cet Office.

Selon la source, ce partenariat est conclu pour une durée de 10 (dix) ans renouvelable et que  dans 20 (vingt) ans, tous les matériels que COCOI aura à fournir dans le cadre du partenariat, seront la propriété de l’ONAPAC.

Dans le cadre de ce partenariat, l’ONAPAC accepte de mettre  à la disposition de COCOI ses machines de traitement de café et ses installations. En contrepartie, COCOI achètera le café à travers la République démocratique du Congo (RDC) pour le traiter dans les usines de l’ONAPAC. Les charges d’exploitations et la main d’œuvre seront partagées à part égale.

S’adressant à la presse, l’administrateur associé de COCOI a affirmé que sa société dispose déjà à Kinshasa, d’un important stock de café arabica  en provenance de Bukavu et qu’elle attend la finition totale de travaux d’installation des autres machines pour traiter ce lot de café. «Les travaux sont en train d’être finis, nous sommes à l’étape de démarrage de la machine, tous les techniciens, les nôtres et ceux venus de l’Europe sont en train de se conformer pour  le démarrage», a-t-il conclu. ACP/CL/Fmb 

 

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