Le ministre de l’Agriculture déterminé à accompagner le processus d’adhésion de la RDC à INBAR

Kinshasa, 11 août 2021 (ACP).- Le ministre de l’Agriculture, Désiré M’zinga Birihanze, s’est dit déterminé à accompagner les parties prenantes de la filière bambou dans le processus d’adhésion de la RDC, à l’organisation internationale pour le bambou et le rotin (INBAR).

Il l’a fait savoir mardi en présence du Directeur régional d’INBAR pour l’Afrique centrale, René Kaam, lors de l’atelier d’endossement de la politique nationale bambou qui a été validée  en 2019 et amendée par le Bureau régional de l’Organisation mondiale pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) pour l’Afrique centrale, à Libreville au Gabon.

Pour le ministre de l’Agriculture, cet atelier a  permis  au gouvernement congolais et les parties prenantes de s’approprier le politique national bambou, en vue d’améliorer les moyens de subsistance et les conditions de vie des populations par la diversification de leurs sources de revenu à travers une valorisation durable du bambou.

Selon lui, la promotion et la valorisation du bambou  contribueront  à une croissance accélérée, durable, favorable aux pauvres et le développement d’une économie verte  créatrice d’emplois ainsi que des activités génératrices de revenu.

Désiré M’Zinga Birihanze a, à cet effet, appelé les partenaires au développement à accompagner la promotion de la filière bambou  dont les retombées seront bénéfiques pour le pays.

Auparavant, le coordonnateur du Programme bambou en RDC (PNBC) du ministère de l’Agriculture, Gina Tchilolo Tchishiku, a remercié la FAO pour son appui technique et financier  dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, précisant qu’il a abouti à l’élaboration de la politique nationale bambou de la RDC. Ce document, a-t-il dit, est le fruit de la contribution de plusieurs personnalités venues des institutions publiques et de la société civile.

Le coordonnateur du PNBC a également présenté les avantages qu’offre l’adhésion de la RDC à INBAR. Celle-ci, a-t-il dit, aide à l’élaboration de la politique nationale bambou pour les pays membres; coordonne les contributions sur le bambou et le rotin; promeut la recherche adaptative et des innovations dans les Etats membres.

La FAO accompagne la filière bambou

La FAO s’est engagée avec le gouvernement  à promouvoir la filière bambou à travers l’élaboration d’une politique nationale bambou, a dit son représentant en RDC, Aristide Obame, qui soutient qu’en dépit des potentialités du bambou, la RDC ne disposait pas encore d’une véritable stratégie et d’un cadre institutionnelle de promotion du bambou.

En collaboration avec le PNBC, l’institution onusienne a  mené plusieurs actions dans le domaine du bambou.

Aristide Obame a relevé que le document de la politique nationale bambou est destiné à aider le gouvernement à orienter les parties prenantes dans leurs actions,  en faveur du développement du secteur bambou.

Il vise aussi à améliorer le cadre institutionnel de cette culture sur l’ensemble du territoire national, a-t- il souligné.

Pour la FAO, cette politique a comme objectif de promouvoir un développement inclusif et vert  à travers l’utilisation du bambou.  Un objectif d’actualité d’autant plus qu’au niveau global, la pauvreté, le changement climatique, l’utilisation non durable des ressources et la dégradation des écosystèmes constituent  de graves menaces qui pèsent sur le bien-être  humain et environnemental. ACP/ODM/KJI

 

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