Kinshasa, 06 septembre 2021 (ACP),- Le ministre des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication (PTNTIC), Augustin Kibassa Maliba, a présenté samedi 4 septembre dernier, le Plan national du numérique de la République démocratique du Congo (RDC), à la réunion du Réseau francophonie des ministres en charge de l’économie numérique (RFMEN) qui s’est tenue à Cotonou au Bénin, a appris l’ACP lundi du ministère des PTNTIC.
Dans son intervention, le ministre Kibassa Maliba a fait une corrélation entre les trois axes du réseau et le Plan national du numérique de la RDC qui a était lancé par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui veut faire de son pays un Hub de connectivité au centre de l’Afrique.
« La RDC, par sa position avec ses 9 (neuf) pays limitrophes, elle est condamnée à réduire la fracture numérique en amenant les 40 000 (quarante mille) km de la fibre optique actuelle, à 50 000 (cinquante mille) km pour un maillage complet de la RDC et il faudrait faire les allègements pour aller plus vite et avoir plus d’investisseurs », a expliqué le ministre des PTNTIC, en mettant l’ accent sur le cadre légal, les usages applicatifs, les contenus ainsi que la formation dans les différents métiers liés au développement de l’économie numérique pour implanter cette culture, comme voulu par le Chef de l’Etat et son gouvernement.
Pour sa part, la présidente du RFMEN, Aurélie Adam Soule Zoumarou, ministre béninois du Numérique et de la digitalisation, a souligné qu’il y a 3 (trois) défis majeurs du RFMEN qui sont à la base sur la réduction des risques de fracture numérique qu’il faut relever, à savoir l’encouragement de la création des contenus en français ; la réduction des risques ainsi que les menaces numériques que chaque participant à commenté.
Quant à la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, la ville de Kinshasa capitale de la RDC, est pour elle, la plus grande capitale de la francophonie, ils sont tous obligés de la connecter. C’est sur cette déclaration que les pays participants à la réunion se sont engagés à relever les défis de la connectivité et de la création des contenus en français, afin de pérenniser cette langue menacée par plusieurs autres qui envahissent quotidiennement la toile.
Le RFMEN aura son siège au Bénin et sera dirigé par un ambassadeur du numérique permanent, chapeauté par le conseil des ministres des pays membres qui aura un président du bureau pour un mandat de 2 (deux) ans non renouvelables.
La réunion de Cotonou a connu la participation des ministres des pays membres de la Francophonie, du directeur général de Smart Africa ainsi que du ministre des Affaires étrangères du Bénin, Aurélien Agbnonce, représentant personnel du Président Patrice Talon qui avait lancé les travaux, rappelle-t-on. ACP/Kayu/CMK/MNI