Le plan d’intervention d’urgence humanitaire  en RDC financé à hauteur de 33 %

Kinshasa, 29 septembre 2022 (ACP).-Le Plan d’intervention d’urgence 2022 en faveur de la République démocratique du Congo (RD C)  est financé seulement à hauteur de33 % des   prévisions  budgétaires de 764,8 millions de dollars américains pour lutter contre l’insécurité alimentaire  et de 258,6 millions de dollars américains pour les interventions nutritionnelles,

indique un rapport sur l’alerte sur l’insécurité alimentaire aigue, perspective octobre 2022 à janvier 2023 dans le monde, publié par le Fonds des nations unies pour l’alimentation (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) et dont une copie est parvenue ,jeudi ,à l’ACP.

Le  plan d’intervention qui a été  financé, jusque mi-aout 2022, à cette hauteur, ne  permet pas à la FAO et au PAM de fournir le niveau de couverture requis pour atténuer la faim et la malnutrition sur toute l’étendue de la RDC.

Pour faire face à la faim et la malnutrition, la FAO et le PAM proposent  de prépositionner des stocks agricoles à des endroits stratégiques afin d’apporter un soutien rapide aux ménages impactés par de nouvelles épisodes de conflit.

Les deux organisations onusiennes  préconisent de  fournir une assistance de subsistance, en espèces, aux ménages ruraux vulnérables dans les régions touchées par le conflit comme un moyen d’atténuer une détérioration potentielle de la sécurité alimentaire.

Elles recommandent aussi la préparation d’un plan de priorisation pour répondre à l’insécurité alimentaire aiguë.

La FAO et le PAM suggèrent également le maintien et l’adaptation des approches sensibles aux conflits dans l’optique  d’assurer la continuité de l’aide humanitaire qui peut sauver des vies et les moyens de subsistance des personnes qui devraient faire face à l’insécurité alimentaire aiguë en 2022.

Elles se proposent aussi d’intensifier les activités de prévention de soutien nutritionnel  en particulier dans les zones les plus exposées à l’insécurité alimentaire.

L’aide humanitaire est cruciale pour sauver des vies et prévenir la famine, la mort et l’effondrement total des moyens de subsistance, note le rapport , soulignant que l’insécurité, les obstacles administratifs et bureaucratiques, les restrictions de mouvement et les barrières physiques limitent considérablement l’accès des intervenants humanitaires aux personnes confrontées à la faim aiguë dans les zones les plus exposées à la malnutrition et à la faim.

ACP/ Lys

 

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