Le Projet 145 Territoires sert de modèle à quelques pays africains (Ministère du Plan)

Kinshasa, 27 octobre 2024 (ACP).-  Le Projet 145 territoires (PDL-145 T) a servi de modèle à certains pays africains, a indiqué le vice-Premier ministre en charge du Plan, lors des Journées d’informations sur ledit projet, tenues  vendredi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, selon un communiqué reçu samedi à l’ACP.

« Aujourd’hui, la République démocratique du Congo peut être fière de servir de modèle à quelques pays africains comme le Gabon, grâce au PDL-145T », s’est félicité Guylain Nyembo, vice-Premier ministre en charge du Plan, cité dans le communiqué de ce ministère.

Selon ce document, le Gabon s’est, en effet, inspiré du programme novateur congolais qui promeut le développement socio-économique à la base, en mobilisant 200 millions de dollars américains pour lancer son Programme de développement local.

La source indique que  Guylain Nyembo, qui croit dur comme fer en ce programme initié par le Président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a encore fait le plaidoyer, cette fois face aux députés des provinces de la Tshopo, Tshuapa, Mongala, Maniema, Sud-Kivu, Sankuru, Bas-Uele, Kasai, Tanganyika, totalisant 54 territoires, pour qu’au cours de l’Assemblée nationale en session budgétaire pour l’examen de la Loi des finances, puissent être attentifs et accordent le financement nécessaire à la matérialisation de ce Programme-phare du gouvernement de la République.

Un Programme accélérateur des Objectifs de développement durable

« Le PDL est un programme sérieux et important pour notre pays et qui doit se perpétuer. Car, il est une réponse appropriée à la feuille de route d’accélération des Objectifs du Développement Durable (ODD) », a fait savoir Guylain Nyembo, ajoutant qu’il permet d’atteindre une dizaine des ODD, et cadre parfaitement avec les six piliers du programme du Président de la République. 

Au cours de la deuxième journée d’information sur l’évolution de PDL-145 T, les députés nationaux ( au nombre de 43 et représentant 9 provinces) tous  du bloc PNUD, ont formulé des questions et des recommandations pour s’assurer que ce programme inclusif et historique unique en son genre depuis l’indépendance de notre pays, va être correctement exécuté pour apporter des solutions aux besoins sociaux de base des populations locales, lit-on dans ce document. 

Le PNUD ne construit pas des éléphants blancs

Selon la source, Damien Mama a répondu sereinement aux préoccupations des députés. Se fondant sur les règles rigoureuses de procédures en matière de gestion des projets et programmes auxquelles le PNUD est astreint, il leur a expliqué que son agence n’est pas là pour « construire des éléphants blancs ».

« Le PNUD n’entame la construction d’un ouvrage que quand il est sûr de pouvoir l’achever dans les délais », a-t-il fait observer, selon le même communiqué.

 ACP/C.L.

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