Kinshasa, 13 juillet 2021(ACP).- Le représentant adjoint du Fonds des Nations-Unies pour la population(UNFPA) en République Démocratique du Congo (RDC) et directeur du bureau a, lors de la matinée organisée lundi à Kinshasa, pour commémorer la 34ème édition de la journée mondiale de la population (JMP), souligné l’importance du recensement en le qualifiant d’outil indispensable de développement pour un pays en général, et en particulier pour la RDC.
Le représentant adjoint de l’UNFPA en RDC a salué la volonté qu’affiche le gouvernement congolais qui a toujours considéré les questions de la population comme étant un élément central du processus de développement du pays.
Raison pour laquelle, a-t-il dit, le gouvernement a décidé de prendre une décision qu’il a qualifiée d’historique et de courageuse, d’organiser le prochain recensement général de la population et de l’habitat (RGDH), 37 (trente-sept) ans depuis le dernier recensement.
« Ce recensement, donnera un effectif réel de la population, sa répartition géographique, sa structure et aussi toutes les informations socio-économiques clés liées notamment à la santé, à l’éducation et même aux infrastructures, en vue de relever les défis qui sont une véritable contrainte pour la RDC », a fait savoir M. Rakoto, avant de remercier Mme Ndaya Luseba Gisèle et M.Crispin Mbadu Phanzu, respectivement ministre du Genre, famille et enfant, et vice-ministre du Plan pour avoir rehaussé de leur présence la matinée de commémoration de la 34ème édition de la JMP.
Au cours de ladite matinée, les participants ont eu le temps de visionner deux documentaires sur la planification familiale, les mariages précoces et les violences sexuelles basées sur le genre en RDC. Ils ont également suivi des exposés suivis d’un débat, sur l’impact de la Covid-19 et la planification familiale, rendus des consultants.
Pour rappel, le thème retenu pour la célébration de la 34ème édition de la JMP est : « Les droits et les choix sont la réponse : en cas d’augmentation ou de diminution des naissances en ce moment de la pandémie de la COVID-19, influencer sur les taux de fécondité ne peut se faire qu’en accordant la priorité à la santé et aux droits en matière de reproduction pour tous ». ACP/ ZNG/KJI