Kinshasa, 02 septembre 2021(ACP),- Le coordonnateur du Programme national bambou en République Démocratique du Congo (PNBC), Tchilolo Tchishiku Gina a présenté, mercredi 1er septembre aux directeurs et coordonnateurs de différents services du ministère de l’Agriculture, l’économie de la Politique nationale bambou, endossée dernièrement par le gouvernement au cours d’un atelier ayant réuni toutes les parties prenantes à la filière bambou.
Tchilolo a, à cette occasion, souligné l’importance des bambous sur le plan économique, social, culturel et environnemental. « La politique nationale bambou qui est un ensemble d’actions et d’activités, présente une nécessité d’être inscrite au budget national du pays et pourquoi pas être soumis aux différents partenaires au développement et aux bailleurs de fonds », a-t-il soutenu.
Pour ce qui est de la mise en œuvre de la Politique nationale bambou, le coordonnateur Tchilolo a indiqué qu’elle se fera au niveau national avec la participation, notamment du ministère de l’Agriculture à travers le PNBC, des ministères sectoriels, des organisations de la société civile, des organisations paysannes ainsi que du secteur privé, tout en déplorant le fait qu’à ce jour le ce programme n’est pas encore bien maîtrisé faute d’une documentation abondante.
Il a estimé que son développement, sa promotion et sa valorisation nécessite, notamment une meilleure connaissance des espèces de bambous qu’on retrouve en RDC; une meilleure appréhension de l’importance économique, sociologique et écologique des bambous sur le plan local, national et international.
Aussi, a ajouté M. Tchilolo, il appartiendra à l’Etat congolais de mettre sur pied une réglementation efficace et adaptée, susceptible de faciliter la gestion, l’exploitation, la production, la transformation et la commercialisation des bambous, l’implication des acteurs dans la gouvernance du secteur bambou, le renforcement des capacités des acteurs impliqués et des communautés locales ainsi que l’instauration d’un système d’information et de communication sur les marchés du bambou.
Toutefois, le coordonnateur du PNBC s’est dit satisfait de la détermination qu’affiche le ministre de l’Agriculture, Désiré M’Zinga Birihanze d’accompagner le processus d’adhésion de la RDC à l’Organisation international pour le bambou et le rotin (INBAR). Selon lui, l’adhésion de la RDC au Traité INBAR est susceptible d’accélérer le processus de développement de la filière bambou.
Compte tenu de l’importance du sujet, le Secrétaire général au ministère de l’Agriculture, Evariste Boshabu Bopeming, a jugé utile qu’une séance de restitution soit faite pour la compréhension de tous sur la question du bambou, dans l’optique du développement durable.
Pour rappel, le gouvernement avait tout récemment endossé la politique nationale bambou. C’était lors d’un atelier organisé à Kinshasa avec l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). ACP/Zng/NiG / MNI