Les autorités du Kwilu sensibilisées au démarcage des palmeraies entre la population, PAPAKIN et PROADER

Kinshasa, 22 décembre 2021 (ACP).- Le ministre d’Etat en charge du Développement rural,  François Rubota Masumbuko, a dépêché du 11 au 19 décembre de l’année en cours et ce, pour la deuxième fois consécutive,  une mission dans la province du Kwilu pour sensibiliser les autorités provinciales au  démarcation des palmeraies de la population de celles du Programme d’appui aux pôles d’approvisionnement de Kinshasa (PAPAKIN) et du Projet d’appui au développement intégré de l’économie rurale (PROADER), a appris l’ACP mercredi dudit ministère.

Selon la délégation, il s’agissait de lever un malentendu entre les activités de ces projets dans le territoire de Bulungu. La délégation a précisé qu’au cours d’une réunion entre l’exécutif provincial du Kwilu et les experts, il a été indiqué que le projet PAPAKIN est financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA) alors que le PROADER l’est par le gouvernement congolais.

A cet effet, le ministre d’Etat en charge du Développement rural s’est insurgé contre certaines fausses informations répandues, selon lesquelles la mission dépêchée avait pour objectif, de superviser les palmeraies des villageois mises en œuvre par PAPAKIN et celle réalisée par le PROADER.

Cette situation, note la source, avait amené le ministre provincial du Kwilu en charge du Développement rural accompagné de l’administrateur du territoire de Bulungu avec la délégation de la coordination nationale du PROADER, à effectuer une descente sur le lieu, afin de procéder à une nette démarcation entre les palmeraies de PAPAKIN et celles du PROADER.

« Il existe une forte démarcation qui se signale aux premières vues de ces palmeraies qui font la différence de par leur état de croissance.  Les deux palmeraies n’ont pas été plantées à la même période bien qu’elles relèvent du même opérateur économique Huileries plantations et élevage du Kwilu-Kwango (HPEK). Les deux projets n’ont pas les mêmes sites d’intervention.  On peut citer à titre illustratif, le secteur Niko où travaille uniquement PROADER.

Bien que le projet PROADER ne soit pas encore officiellement lancé, l’on dénombre déjà plus de 1.600 hectares de palmiers à croissance lente plantés dans le territoire de Bulungu au Kwilu et plus de 117 hectares de manioc plantés dans la province du Kwango et dans le Kongo Central

», souligne la source.

Le ministre provincial du Développement rural du Kwilu, Arthur Laku, avait fait savoir à la délégation que : « il y a les palmiers plantés par les villageois qui s’étaient organisés en association ; ils ont travaillé avec l’initiative d’un certain professeur que j’ai eu à entendre ; j’ai déjà effectué plusieurs missions de suivi et de contrôle à travers les territoires de Bulungu, Gungu, et Idiofa ».

Le ministre provincial a affirmé qu’il connait tous les sites et les concessions des plantations de PAPAKIN et ceux des villageois qui ont travaillé sous la conduite du professeur Kubata.

Il a laissé entendre que cette confusion s’est créée ainsi puisse que le projet PROADER n’a jamais lancé de manière officielle ses activités. « Sur le plan d’occupation, il n’existe que de manière officieuse », a-t-il dit, avant de recommander à la délégation de prendre au sérieux et avec confiance ce qu’elle a vu sur le terrain.

Il sied de rappeler que le PROADER est un projet du ministère du Développement rural, qui bénéficie de l’appui financier de la Banque africaine de développement (BAD). Il vise à booster l’économie rurale dans 7 provinces du centre et de l’Ouest de la RDC.

ACP/ODM/KJI/KMT

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