Kinshasa, 30 juillet 2024 (ACP).- Les besoins de la population en ce qui concerne le transport ferroviaire à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), oscillent autour des 47% d’où la nécessité de la mise en œuvre du projet de modernisation du réseau ferroviaire urbain de Kinshasa (Metrokin), selon un communiqué parvenu mardi à l’ACP.
« Et comme vous le savez, le problème de la mobilité dans cette ville, les besoins oscillent autour des 47% de la population. Donc il est important que nous puissions, après les études, après le passage de partenaires financiers et techniques, je cite Alstom et l’AFC (Africa Finance Corp), de venir voir une fois de plus l’autorité de tutelle des Transports pour son accompagnement en ce qui concerne sa mise en œuvre », a-t-on lu dans le communiqué du ministère des Transports.
M. Érick Onepunga, directeur général de Metrokin S A qui a déclaré ainsi au sortir de la rencontre avec le vice-Premier ministre, a fait savoir que les travaux préliminaires au lancement consistent en la libération des emprises, ce qui nécessite un travail de coordination entre plusieurs ministères et Metrokin S A.
Il a souligné, par ailleurs, qu’il y a deux étapes à suivre pour aboutir à ce projet, à savoir : la libération des emprises et la déviation du réseau. Il s’agit également de la mise en place d’un Comité de coordination du projet auquel prendront part les autres ministères parce qu’il rencontre la volonté du gouvernement et qu’il doit être assisté, a souligné le directeur général de Métrokin.
Il a, en outre, rassuré les Congolais que dans deux ans et trois mois, le métro sera opérationnel à Kinshasa pour faciliter la mobilité des Kinois. « Je dirai que dans deux ans et demi ou deux ans et trois mois, vous prendrez le train de la ville de Kinshasa, vous partirez de la gare centrale vers l’aéroport de N’djili. Nous ne sommes pas en train de chercher une solution en deux semaines. Nous sommes en train de chercher une solution adéquate au problème des transports en mettant en place un système de transport intégré en quatre phases », a-t-il ajouté. Il a, en outre demandé beaucoup de temps, précisant que toutes les solutions sont sur la table, tous les signaux sont au vert pour réaliser ce projet maintenant. Le directeur général a rassuré que le projet a atteint sa maturité, les financements sont là et tous les aspects techniques sont résolus. Voilà, donc dans deux ans et demi, vous monterez dans ce train-là.
Les agents de la société de transport au Congo appelés à mettre fin à la grève

Par ailleurs, l’intersyndicale des agents de la société de Transport au Congo (Transco) ont été appelés à mettre fin à leur grève, à l’issue de la réunion avec le vice-Premier ministre, en charge des Transports, voies de communication et désenclavement.
« Après les résolutions prises pendant la réunion avec le vice-Premier ministre en charge des Transports, nous demandons aux agents de Transco de reprendre le travail et mettre fin à la grève lancée depuis plus d’une semaine parce que les salaires seront payés et les carburants seront en permanence », a déclaré Me Didier Kumbumbu, président de l’intersyndicale de la société de Transport du Congo (Transco).
Parmi les résolutions, a-t-il dit, il a été décidé, qu’un audit sera diligenté par le vice-Premier ministre à dater de ce jour et qu’il est demandé à tous les agents de Transco qui détiennent la preuve sur la mauvaise gestion, de contacter les auditeurs pour qu’un rapport soit constitué lequel conduira à la prise des décisions.
« Le paiement de deux mois des salaires des agents ( juin et juillet) est annoncé au plus tard le 15 août et qu’un plan de relance de la société va commencer le mercredi; il est demandé aux travailleurs de reprendre le travail parce que le gouvernement a assuré la fourniture en carburant, en terme de 600 m3», a-t-il conclu. ACP/