Les cantines militaires assurées de la non rupture des stocks de maïs graines

Kinshasa, 5 mai 2023 (ACP).- Le Service national a rassuré  vendredi, qu’il n’y aura pas de rupture des stocks de la farine de maïs dans les cantines implantées dans les camps militaires à Kinshasa, en République démocratique du Congo, le Général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, du Service national.

« Il n’y aura pas de rupture des stocks de la farine de maïs dans les cantines militaires implantées dans les différents camps militaires de la ville de Kinshasa », a rassuré, le commandant du Service national à l’issue d’une visite d’inspection sur le terrain.

« L’objectif principal de cette visite d’inspection et de nous assurer du bon fonctionnement et du ravitaillement des cantines militaires de Kinshasa et de nous rendre compte si réellement un sac de farine de 25 Kg continue à se vendre à 18.000FC, malgré la flambée des prix sur le marché », a-t-il renchéri.

Pour lui, il n’y aura pas rupture des stocks de cette denrée alimentaire étant donné que les productions de Kanyama Kasese et d’autres centres se sont multipliées au regard de la détermination du Président de la République, Félix Tshisekedi ainsi que des engagements des bâtisseurs qui travaillent sur le terrain.

 « Rien que pour le centre de Kanyama Kasese, nous nous attendons à une production de 20.000 tonnes de maïs graines pour cette année alors qu’il y a 4 ans, nous étions à 1000 tonnes avec une projection d’atteindre 40.000tonnes voire 100.000 tonnes d’ici trois ans pour pallier aux difficultés d’approvisionnement de la farine de maïs dans tous les camps militaires », a déclaré le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik.

Les cantines militaires ont été créées en 2021 par le commandant suprême, le Chef de l’État. Elles sont opérationnelles chaque mois dans la ville garnison de Kinshasa aux camps Tshatshi, Kokolo, Lufungula, Kabila, Ceta et Badiadingi.

Hormis l’approvisionnement en farine de maïs, le Service national se prépare également pour approvisionner en produits surgelés et autres viandes, les chambres froides qui seront érigées dans des cantines, en vue de permettre aux militaires, aux policiers ainsi qu’à leurs dépendants de vivre dans des meilleures conditions.

« Bientôt nous lancerons, toujours dans les cantines, d’autres denrées supplémentaires car il y a des chambres froides qui sont déjà placées et d’ici quelques jours, des vivres frais tels que des chinchards, des poulets, des cuisses et autres viandes fraîches seront disponibles au bénéfice des militaires et policiers ainsi que leurs dépendants car ils doivent bénéficier de la production locale », a-t-il annoncé. ACP/Kayu

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