Kinshasa, 23 juin 2021 (ACP).- Les Conseillers de la République, réunis au sein du Conseil économique et social, ont félicité mercredi le Pr. Evariste Mabi Mulumba pour toutes les informations mises à leur disposition concernant le code minier révisé, lors de la séance académique organisé au siège de cet organe consultatif, dans la commune de Gombe à Kinshasa.
Dans son mot de circonstance, le président du Conseil économique et social, Jean-Pierre Kiwakana Kimayala, a remercié tous ses collègues conseillers pour leur disponibilité et intérêt accordés à cette séance, avant de les inviter tous, au niveau de leurs commissions, à bien prendre en considération les éclaircissements apportés par le Pr. Mabi sur le code minier, dont le problème d’attribution n’est pas à l’avantage de la RDC.
Il a encouragé toutes les commissions à tout mettre en œuvre pour émettre des avis en vue de l’amélioration de l’économie du pays, avant de les exhorter d’aller plus loin dans leurs réflexion et raisonnement pour non seulement éveiller les consciences sur le code minier mais aussi scruter sur la manière dont est gérée la chose publique.
Le Pr. Mabi Mulumba, qui a qualifié le Conseil économique et social de « la conscience économique de la RDC », a déclaré que cette structure est très indispensable en tant qu’instrument de traitement de la matière économique pour le relèvement du pays, louant ainsi la démarche dudit conseil dans la recherche des solutions aux problèmes qui gangrènent l’économie congolaise.
Abordant le thème « La gouvernance du secteur des mines et la croissance économique en RDC, forces et faiblesses du code minier », le Pr. Mabi a donné les raisons qui font que la RDC, malgré qu’elle est « un scandale géologique », mais sa population se rapproche de l’extrême pauvreté dont le taux est estimé à 71%.
Ces raisons se résument dans les sujets sectoriels qu’il a développés, notamment l’évaluation de la production du cuivre et du cobalt ; les conditions d’amélioration du patrimoine minier et pétrolier national ; le dysfonctionnement de l’administration publique et de la mauvaise gouvernance ; l’organisation de l’entreprise minière opérant en RDC ; la nécessité d’une politique minière ; l’amélioration du rendement des recettes publiques ; la responsabilité sociale. ACP/ODM/KJI