Kinshasa 02 mai 2023 (ACP).- Les embouteillages constatés sur les artères de la ville Kinshasa, en République démocratique du Congo à des heures de pointe, le matin comme le soir sont à la base de la variation irrégulière du tarif de transport en commun à la hausse.
L’ACP a fait ce constat mardi au cours d’une ronde à travers les différentes communes que compte la ville de Kinshasa. « Les embouteillages de Kinshasa sont l’une des causes qui nous poussent à augmenter le prix du transport. Aujourd’hui, tu peux faire plus de 2 ou 3 heures du temps sur la route rien que pour une course de 20 minutes », s’est confié à l’ACP un conducteur de taxi bus M. Thomas Ngimba.
Ces conducteurs ont donné plusieurs justificatifs concernant la hausse de prix de transport à Kinshasa et ce, en dépit de la grille tarifaire publiée par l’hôtel de ville.
Ils ont cité entre autre la forte demande exprimée dans les arrêts des bus et caractère urgent des passagers suscitent le lucre pour les transporteurs qui profitent de l’occasion augmenter les recettes de la journée.
M. Roger Mawu conducteur de taxi bus sur le trajet UPN-Zando, dont le prix varie aujourd’hui entre 2000fc et 3500fc aux heures de pointes, a fait savoir que les versements fixés par les propriétaires et la consommation en carburant sont aussi comptés parmi les causes de la pratique d’un tarif irrégulier sur les artères de la ville de Kinshasa.
Ces raisons avancées par les transporteurs sont les mêmes au rond-point des huileries à la Gare centrale et partout ailleurs, ajoutant par contre que les courses le matin comme le soir sont productives dans un seul sens. Le matin, la payante est celle effectuée vers la ville et le soir le sens contraire. « La circulation est devenue un calvaire à Kinshasa, trouvez un transport est déjà difficile et être bloqué dans les embouteillages c’est encore une difficulté, on fait des heures dans les embouteillages, et les incompréhensions des chauffeurs et des roulages causes plus d’embouteillage. Prendre une moto est devenue coûteux suite à ces embouteillages, ils demandent plus de 2000fc pour un cours trajet », a dit M. Justin Ngalu. Cette situation inquiète la population kinoise qui ne sait plus se déplacer suite au prix exorbitant de transport, a-t-il précisé. ACP/